Biarritz veut voir la vie en bleu… et rouge en 2018


F.D.

Biarritz veut voir la vie en bleu... et rouge en 2018

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Temps de lecture 4 min

Publication PUBLIÉ LE 11/01/2018 PAR Felix Dufour

« Faisons ensemble de 2018 une belle année de solidarité et de fraternité ». C’est par cette invitation qu’à mi-mandat, Michel Veunac entouré de ses adjoints et en présence d’une copieuse assemblée d’élus et d’acteurs économiques de la ville a présenté ses vœux. En l’absence toutefois du maire de Bayonne Jean-René Etchegaray qui souhaitait être présent aux vœux du nouveau préfet qui n’a pas encore la fibre basque de ses prédécesseurs.  Des vœux consensuels afin d’effacer mieux encore une fin d’année 2017 plutôt empoisonnante pour le maire de Biarritz, (23 253 âmes) entre la destinée toujours en points de suspension de l’Hôtel du Palais, et la vente de manière plutôt légère d’un haras à proximité de l’aéroport. Révélée par un blogueur chasseur d’infos.

Trois thèmes 2017 ont donc été plus facilement rappelés d’autant qu’on les retrouvera en 2018: les premiers pas de la nouvelle institution territoriale, le méga Communauté Pays basque qui a plutôt changé la donne en matière de compétence. « Cette institution doit respecter les diversités de son territoire qui constituent sa richesse a averti Michel Veunac, l’uniformisation ou la centralisation des politiques publiques dans un même cas institutionnel représenterait l’appauvrissement d’un territoire fort de sa variété, de ses différences. » De quoi alimenter , lundi prochain, les vœux du président de la Communauté Pays basque à Sare. Au nom de la décentralisation.
Deuxième thème: l’économie biarrote qui a connu des résultats enviables en matières économique et touristique. Comme en témoignera Didier Riché le directeur de l’aéroport de Biarritz Pays basque en fin de mois avec des chiffres annuels qui ont explosé ceux de l’an dernier dès… le mois de novembre, soit plus de 1 100 000 passagers. Troisième thème enfin, les grands travaux comme le TramBus, les abords de l’Hôtel du Palais et le casino.

Que sera 2018? Ambitieuse… malgré comme le regrettait le maire, « deux dispositions nouvelles et majeures qui vont constituer un changement dans le paradigme budgétaire, la suppression – avant disparition — de la taxe d’habitation et la nouvelle forme de contribution des collectivités au déficit public qui vont devoir sans tarder engager de notre part une refondation des ressources fiscales des collectivités »

Technopole de la Mer, la marque Biarritz et la transition énergétique

Ce décor un peu gris planté par le gouvernement ne remet pas en cause les grands chantiers et les grandes économies. Tout d’abord l’édification d’un centre scolaire d’excellence qui accueillera à terme plus de 200 enfants de la maternelle au primaire. Sur ce site sera creusé un bassin de rétention de 4000 m3 qui complétera le dispositif d’assainissement et protégera encore davantage le secteur nord de la Grande plage et la plage du Miramar. À ce chantier s’ajoute la requalification paysagère de la Côte des Basques qui se terminera en mai avec un accès limité des véhicules. Circulation aussi avec le TramBus de Bayonne à Biarritz qui sera la première ligne de transport public en Europe entièrement électrique sur 12 kilomètres. Comme la ville développera les énergies alternatives. Le Centre technique municipal est en partie alimenté par du photovoltaïque et le Bellevue sera climatisé, comme déjà le casino municipal par l’utilisation calorique.

C’est dans cet esprit que le maire ouvrant le chapitre économique a annoncé son engagement sur l’économie de la mer, la croissance bleue. « Celle-ci se fera en liaison étroite avec la Communauté pays basque et la Région Nouvelle Aquitaine. Sur cette économie d’avenir, Biarritz doit se positionner dès à présent. Aussi l’année qui vient verra avancer la réalisation de la technopole de la mer, implantée à  proximité de la Cité de l’Océan et qui accueillera demain de jeunes entreprises.  » À propos de la Cité de l’Océan, Michel Veunac a annoncé que pour la première fois ladite cité, jusqu’à présent plutôt décriée en raison du gouffre financier qu’elle présentait jusqu’à la remise en question du contrat précédent, a accueilli 23 000 visiteurs.

Deuxième direction: le tourisme. Évidemment. La saison a été excellente comme en ont été témoins les retombées médiatiques et les voyants sont au vert. « Toutefois, a annoncé le maire, Biarritz Tourisme au cours du premier trimestre présentera une stratégie commerciale très offensive pour les cinq prochaines années, en particulier sur le secteur fortement concurrentiel du tourisme d’affaires. Une stratégie définie avec le concours des professionnels biarrots. En outre 2018 verra un nouvel élan dans la promotion internationale de la marque « Biarritz-Pays basque » et en collaboration avec l’Agence d’attractivité et de développement touristique du département et du Pays basque afin de renforcer l’attractivité et le développement de Biarritz, de la Côte et du Pays basque déjà forte l’an dernier, comme en a témoigné l’activité record de l’aéroport, deuxième plateforme aéroportuaire de la Nouvelle-Aquitaine. »

Enfin, pour conclure ses vœux le maire a honoré trois personnes: Suzanne Balié, ancienne professeure au collège FAL, et  présidente de l’Université du temps libre de Biarritz, André Maclair, qui depuis 1995 est médiateur de la ville a réglé 6500 litiges!!!
Troisième Biarrot distingué: de la fraîcheur avec Maxime Lucu, 25 ans. Le numéro 9 prometteur du Biarritz Olympique. Il mérite la médaille de la Ville: il a résigné, lui, pour trois ans au Biarritz Olympique. Comme l’a rappelé avec délectation Michel Veunac partageant le sourire, au troisième rang du président Nicolas Brusque. Comme un signe aux déserteurs des Rouge et Blanc. Mais le garçon n’a pas un cœur de mercenaire. Biarrot de chez Biarrot il a le goût de ses couleurs. Le retour de son frère Ximun qui joue à l’arrière n’est pas étranger non plus à sa signature. Des distinctions que l’on pourrait appeler « Le cocktail de Biarritz »: 2/3 de troisième âge pour 1/3 de djeun’s

Michel Veunac Voeux

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