Le Val de Garonne au fil de l’eau


PIERRE BAUDIER

Le Val de Garonne au fil de l'eau

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 07/02/2013 PAR Sybille Rousseau
Val de Garonne - escales et rencontres en pays marmandais
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« Les lumières du soir, les levers du soleil dans la plaine et la variété de couleurs m’émeuvent ». Marianne Peyri n’en revient pas. Cette journaliste bordelaise est littéralement tombée sous le charme du Val de Garonne et tout spécialement de Dame Garonne. « J’ai eu beau durant des années côtoyer la vigueur de ce fleuve depuis les quais bordelais, il me semble, depuis le tertre de Meilhan, le redécouvrir ». Munie de sa plume et accompagnée du photographe Pierre Baudier, elle a arpenté les moindres recoins de ce territoire, si méconnu, en remontant le fleuve, afin d’écrire le livre « Val de Garonne. Escales et rencontres en Pays Marmandais » paru aux éditions Privat. « Le parti pris de cet ouvrage était de définir une identité à ce secteur ». Pour ce faire, la journaliste et le photographe ont tout passé au crible, de son activité économique à son histoire, son patrimoine, ses cultures et ses paysages.

« Chaussé de bottes en caoutchouc, le teint hâlé, des bras en béton, Philippe Gauthier m’invite à embarquer dans sa barque plate tout en aluminium »Et pour découvrir ce territoire quoi de mieux que d’aller à la rencontre de ceux qui font ce territoire ! « Nous nous sommes entretenus avec des retraités ayant un lien charnel avec Garonne. Des agriculteurs, maraîchers, viticulteurs et producteurs de tabac. Des entrepreneurs au parcours insolite. Des sportifs. Et des raconteurs de pays très attachés à leur terre. » Marianne Peyri n’est pas sortie indemne de cette expérience. Elle a profondément été frappée et touchée par le lien qui unit les habitants à Dame Garonne. « Ce fleuve est considéré comme une personne à part entière. D’ailleurs, certains occultent le « La » et la personnifie en lui attribuant des qualificatifs propres comme alambique et capricieuse ».
Aussi, « j’ai été marquée par la volonté qu’ont certains à retrouver une certaine fierté d’appartenir à ce territoire. « Les vins du Haut Pays bordelais » ont changé de nom pour devenir « les Côtes du Marmandais ». Également j’ai été subjuguée par la beauté des paysages. Dans ses photographies Pierre Baudier a su admirablement bien retranscrire le graphisme des vignes et des cultures. Enfin, j’ai été agréablement surprise par la très grande ouverture d’esprits de la population sans doute due aux vagues d’immigration comme celles des Espagnols et des Italiens. »

« Val de Garonne, Escales et rencontres en Pays Marmandais », texte : Marianne Peyri, photographies : Pierre Baudier, publié aux éditions Privat.

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