Le PS girondin en ordre de marche pour les européennes et les régionales


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Le PS girondin en ordre de marche pour les européennes et les régionales

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Publication PUBLIÉ LE 02/02/2009 PAR Nicolas César

« Nous venons de remporter deux succès importants. Sur le bassin d’Arcachon aux législatives avec François Deluga et à la mairie de Saint-Jean-d’Illac, détenue par la droite depuis 30 ans », se félicite Ludovic Freygefond, le nouveau premier secrétaire fédéral du PS girondin. Il succède à Alain Anziani. A 35 ans, il est présenté comme un « rassembleur ». Sa méthode se veut ouverte. « Je travaille dans la collégialité pour que tout le monde se sente bien », déclare-t-il. Pourtant, il ne sera pas évident de faire taire les divisions entre les courants apparus au grand jour au congrès de Reims. Mais, « aujourd’hui, ce n’est plus le même PS », assure Matthieu Rouveyre, l’un des secrétaires fédéraux. « Le parti est offensif à l’Assemblée nationale et présent dans les manifestations », ajoute-t-il. « Entre nous, nous ne parlons plus des motions. Il y a une union. Le lien entre les élus et les militants se refait », souligne pour sa part Alexandre Marsat, 28 ans, le benjamin de ce nouveau bureau fédéral.

Les européennes en ligne de mire

Selon Ludovic Freygefond, le parti se porte bien. En Gironde, par exemple, il constate un afflux de nouveaux militants, qui traduisent un « ras le bol de la politique de Nicolas Sarkozy » et une « envie de changer les choses ». La concurrence à « gauche de la gauche », avec le nouveau parti de Jean-Luc Mélenchon (ex PS) ne semble pas l’inquiéter. « Je n’ai pas l’impression qu’Olivier Besancenot soit enclin à accepter sa main tendue », lance-t-il.Les européennes sont déjà au coeur des préoccupations. « Le PS aura un programme structuré et à gauche », promet-il. Selon lui, si les français veulent une véritable alternative, « il faudra voter utile ». En tout état de cause, les récents sondages lui ont confirmé que le PS avait une carte à jouer. « On semble s’acheminer vers un vote sanction de la politique nationale », analyse-t-il. Réponse en juin prochain.

Nicolas César

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