Le Grand Sud Ouest: A gauche même dans les Pyrénées-Atlantiques


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Le Grand Sud Ouest: A gauche même dans les Pyrénées-Atlantiques

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 07/05/2007 PAR Joël AUBERT

Au lendemain d’une élection présidentielle qui, tant à gauche qu’à droite, a marqué une rupture en mettant en scène de nouveaux candidats et des orientations politiques différentes, la consultation de la nouvelle carte électorale nationale et régionale permet d’utiles mises au point, sinon quelques projections, avant l’autre grand rendez vous, celui des législatives. Sans oublier les municipales de l’an prochain.Les résultats avec Google earth

Ce 6 mai 2007 apporte des confirmations nationales, plus qu’une division géographique sur le thème des deux France qui est une tentation habituelle. Que la région Nord-Pas-de-Calais ait voté Sarkozy pour le nord et Royal le Pas-de-Calais ne signifie pas une région coupée en deux mais exprime des différences connues et historiques. L’Ouest breton confirme l’implantation socialiste sur les terres de la démocratie chrétienne, le poids de villes comme Rennes ou Nantes comptant pour beaucoup dans ces résultats. Et si l’Est et le Sud Est sont mono-coiores et, en général, nettement favorables au nouveau président, l’effondrement du Front National et le transfert de ses électeurs vers le candidat de l’UMP, n’y sont pas pour rien. On pense en particulier aux départements alsaciens ou à ceux de la ceinture méditerranéenne, le Languedoc-Roussillon votant, par exemple, largement, en faveur de Nicolas Sarkozy.

Aquitaine sauf le Lot-et-Garonne

Le Grand Sud Ouest, vieille terre radicale matinée d’humanisme, ne s’est pas reconnu en Nicolas Sarkozy. A deux exceptions près, le Lot-et-Garonne (53,96%) qui avait placé le Pen devant Chirac en 2002 et le Tarn-et-Garonne (53,04%) ce qui n’a pas dû plaire à Jean-Michel Baylet. Les bastions socialistes ont été fidèles au rendez vous, qu’il s’agisse des Landes, de la Gironde, de la Dordogne en Aquitaine, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées, du Gers, du Lot en Midi-Pyrénées, de la Charente, de la Vienne,des Deux-Sèvres en Poitou-Charentes. Mais un département a quand même crée une vraie surprise, celui des Pyrénées-Atlantiques. il a donné 52,49% des suffrages à Ségolène Royal, un score qui doit, évidemment,au report des voix des électeurs béarnais qui avaient placé François Bayrou en tête au premier tour, les basques restant fidèles à la droite.

Bordeaux de nouveau

Ce paysage englobe des situations curieuses à observer et qui ne manquent pas de donner des ailes à certains. C’est la cas de Bordeaux qui a enfoncé le clou du premier tour et donné 52,44% de ses voix à la candidate socialiste. Autant dire que dans la ville dont Alain Juppé est redevenu le maire les langues se délient. Philippe Dorthe, le conseiller général du premier canton de Bordeaux qui a fait une campagne active et s’appuie sur un fort soutien militant déclare: » Ces résultats augurent de combats qui devraient nous mener vers des victoires aux cantonales et aux municipales. En ce qui me concerne, je suis déterminé avec mes amis socialistes bordelais à mener une campagne très offensive pour les élections législatives. »Des propos qui ne manqueront pas d’être considérés comme le signe d’une possible candidature de l’intéressé à la candidature socialiste aux prochaines municipales.

J.A.

Photo : Google Earth

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