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PUBLIÉ LE 08/07/2010 PAR Solène MÉRICDe 1858 à nos jours, le flamenco a vécu et peu importe les interdictions dictatoriales. L’exposition du Musée Despiau Wlérick en témoigne à travers les clichés réalisés par plus d’une soixantaine de photographes venus d’Espagne ou d’ailleurs, connus ou anonymes, spécialisés dans la culture flamenca ou non. Parmi eux on trouve bien sûr les grands passionnés et spécialistes de l’univers Flamenco comme Carlos Saura ou Paco Sanchez, mais aussi d’autres grands noms de la photographie comme Robert Kappa, Pierre Verger ou Ortiz Echagüe, qui, à l’occasion d’une rencontre avec le flamenco n’ont pu s’empêcher d’en garder trace en image.
Carmen Amaya, Israel Galvan… et les Beattles !
Cette exposition, c’est une soixantaine de clichés retraçant, sur un siècle et demi, l’évolution du flamenco, de la danse gitane des origines, aux grandes scènes internationales en passant par les tavernes, les fêtes familiales et les académies de danse. Sur ces clichés on croise de grands noms de la danse flamenca, comme Carmen Amaya, Maria Pages ou encore Israel Galvan, mais aussi, et surtout, de nombreux danseurs et chanteurs anonymes qui ont, de tout temps, permis au flamenco de rester en vie. On croise aussi quelques illustres spectateurs comme Picasso (que l’on voit aussi à la guitare), Jean Renoir, Salvador Dali ou, plus inattendus dans ce décor, les Beattles esquissant un pas de danse.
Une exposition à la fois belle et intéressante, qui malgré le silence du papier argentique, fait ressentir par l’envol d’une jupe, le regard d’un danseur ou le sourire d’un spectateur, toute l’intensité de cet art et la palette des émotions qu’il transporte. A voir à Mont-de-Marsan, jusqu’au 30 juillet.
Solène Méric
