« Vincent Poussard, Cuisinier de la République », mais pas que… (Joël Raffier, Edition le Festin)


Edition Le Festin

« Vincent Poussard, Cuisinier de la République », mais pas que... (Joël Raffier, Edition le Festin)

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 16/02/2012 PAR Solène MÉRIC

« Rien sans humour, rien sans amour ! », tel aurait aussi pu être le titre de cette biographie. Un titre, un crédo, souvent lancé à la cantonade par Vincent Poussard, lorsqu’il officie dans ses « show culinaires », micro casque sur la tête, fouet ou casserole en mains.
Humour et amour certes, mais le portrait de l’homme serait mal tiré si l’on omettaitla détermination à toute épreuve, la gouaille, la provocation et, ingrédient indispensable pour « faire le show », une mégalomanie mille fois assumée… mais pas toujours appréciée. Un ensemble de qualité et de défaut, desquels il ne faudrait pas oublier, un attachement fort à l’idée de transmission et d’enseignement. Que ce soit auprès de ses élèves au Lycée hôtelier de Talence, des amateurs de cuisine qui viennent prendre quelques cours au Quai des Saveurs, des badauds conquis face à ses démonstrations culinaires, ou même dans ses rencontres avec les clients de son ancien restaurant L’oiseau Bleu, ouvert à Bordeaux après son départ de l’Elysée, rien dans ces multiples vies ne s’est jamais fait sans partage ni transmission de son amour des produits et de la cuisine.

Avec amour et humour

Et, sur la forme, c’est aussi à la manière d’un Vincent Poussard, avec amour et humour, que le journaliste Joël Raffier retranscrit en épisodes brefs et rythmés, la vie du cuisinier, de Melle à Bordeaux, en passant par Royan, la Corse ou Paris, récoltés au cours des longs et nombreux entretiens qui ont précédé l’écriture du livre. Entretiens avec « son héros », bien sûr, mais aussi son entourage amical, familial, professionnel, sans négliger les plus critiques.
Au-delà du cuisinier de la République, on découvre donc la trajectoire d’une personnalité haute en couleurs et heureusement imparfaite,qui précise que « la moitié des droits d’auteurs iront au resto du cœur et à l’association France Liberté » crée par sa complice Elyséenne Danièle Mitterrand. Le partage, encore.

Photo: Edition Le Festin

Solène Méric

Vincent Poussard, Cuisinier de la République De l’Elysée aux fourneaux du Sud-Ouest, Joël Raffier, Edition Le Festin – Février 2012

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