La Rochelle : premières conséquences et réponses à la crise


Anne-Lise Durif

La Rochelle : premières conséquences et réponses à la crise

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 10/06/2020 PAR Anne-Lise Durif

Presque tous les secteurs d’activités ont marqué le pas et les recrutements ont chuté en moyenne de 9,1% en un an : -16% en agriculture, -5% dans l’industrie, -7% dans le commerce, -10% dans les services, -17% dans l’hôtellerie restauration. Le dispositif de chômage partiel aurait permis de limiter de manière significative la destruction de bien d’autres emplois. Pour le seul mois de mai, 69% des établissements ont fait appel au dispositif, selon la Direccte de Charente-Maritime, ce qui représente tout de même 71% des salariés de la zone d’emploi de La Rochelle. Mais qu’adviendra-t-il à la fin du soutien de l’Etat aux entreprises ?  « C’est notre rôle d’investir aujourd’hui dans notre tissu économique local pour limiter la casse sociale », estime Jean-François Fountaine. Le président de l’agglomération a « bon espoir que d’ici un an nous retrouvions notre niveau d’activité économique d’avant  la crise ». Quelques signes positifs pointent déjà : « le site d’Alstom garde un niveau d’activité élévé, l’électronique également, le BTP repart… »

Eviter une cessation massive d’activités des jeunes entreprises 

L’urgence actuelle ? Eviter une cessation massive des activités des jeunes entreprises. Le fonds qui leur est dédié a déjà reçu 252 dossiers de demandes d’aides, représentant 333 emplois. « 159 aides de 3000 € ont déjà été versées », assure Jean-Luc Algay. Même sollicitation du côté du fonds d’aide spécial aux entreprises de 5 millions d’euros, destinés aux PME. Depuis son lancement, le dispositif a été revu pour faire bénéficier 1500€ par salariés, avec un plafond de 300  000€ par entreprise.  Au 10 juin, 112 dossiers étaient en cours d’instruction, ce qui représente 400 emplois. « Environ 2/3 de ces entreprises sont à La Rochelle même, le tiers restant ailleurs dans l’agglomération », précise Jean-Luc Algay. Sans surprise, les cafés, les bars, les hôtels et les restaurants représentent la majorité des demandeurs.

Un volet a été ajouté à ce dispositif pour soutenir en particulier les acteurs de l’économie sociale et solidaire. La filière représente 8000 salariés sur le bassin, répartis dans 922 établissements. L’agglo a voté une enveloppe de 330 000 € permettant de débloquer deux types d’aides, en complément de celles de la Région : une subvention pouvant aller jusqu’à 2000€ pour les associations de moins de 21 salariés exerçant dans le champs de compétences des collectivités locales ; une aide jusqu’à 15 000€ pour les structures d’insertion par l’activité économique. Au 10 juin, 27 demandes ont été déposées ; 7 sont refusées car non elligibles ; 18 sont en cours d’instruction ; 2 vont recevoir une subvention.

Autre coup de pouce aux entreprises : après avoir passé l’éponge sur les droits de terrasses des bars et restaurants, l’agglo a annulé les loyers des bâtiments loués par la CdA ainsi que les charges des mois de mars, avril et mai 2020, soit un « cadeau » de 580 000€.

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