L’agglo Bayonne Côte basque-Adour dans une nouvelle ère


F. D.

L'agglo Bayonne Côte basque-Adour dans une nouvelle ère

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 4 min

Publication PUBLIÉ LE 01/12/2014 PAR Felix Dufour

« Il y a des choses qui se voient et d’autres moins a expliqué le président Etchegaray après quelques huit mois d’exercice de  la présidence de l’Agglomération Bayonne Côte basque-Adour. Depuis notre installation, il n’y a aucun maire qui n’est entré en résistance. Un véritable esprit communautaire s’est installé qui nous permet de mettre en place un véritable projet d’agglomération quand, auparavant, il n’y avait pas l’écriture d’un véritable projet. A une compilation de projets individuels, nous avons préféré crééer donc un véritable projet de Ville des villes. Dans un contexte internationnal de plus en plus incertain, un contexte national dans lequel des régions futures se dessinent, des restrictions budgétaires s’affirment, les intercommunalités comme la notre seront des interfaces incontournables. De plus, notre région bénéficie d’une rayonnement en Aquitaine et en Euskadi avec un socle identitaire qui nous ont permis de mieux passer la crise que certains. » De poursuivre: « On avait quelques faiblesses dans la restructuration. On a pêché par manque de dynamisme communautaire, parfois dans une logique de guichet. Aujourd’hui, il nous faut changer de méthodologie. Nous avons été des prestataires de services pendant 42 ans, place à un projet aujourd’hui. » Jouer en équipe, voilà qui plaît bien au dernier (bien) venu, le maire du Boucau, Françis Gonzalez, « pilier » du Boucau Stade, la rugueuse équipe de rugby de la cité des Forges qui a fusionné avec Tarnos. (notre photo entourant le président Etchegaray, de gauche à droite et du sud au nord de l’agglo, Manuel Alzuri, Michel Veunac, Claude Olive et Françis Gonzalez)

C’est le vice-président de l’agglo Michel Veunac qui a été chargé d’en asurer la rédaction en collaboration avec les différentes commissions qui composent la Communauté: « Nous avons déjà organisé  cinq réunions pour déterminer les composantes et définir une véritable architecture de mandat », poursuit Jean-René Etchegaray. Corrélativement nous allons étudier la mutualisation des services communautaires. Faire beaucoup avec moins de moyens. Comme nous allons en matière de Plan local d’urbanisme conjuguer l’ensemble de nos problématiques. En considérant que l’ensemble de l’espace communautaire ne fera plus qu’un ».

Objectif: « Faire mieux avec moins »Vaste sujet qui a été confié à Claude Olive, le maire d’Anglet, qui a construit, si l’on peut dire, sa campagne des élections municipales sur l’habitat raisonnable dans sa bonne ville, dernier réservoir foncier de l’agglo. « Nous n’avons plus le droit de réviser notre plan d’urbanisme local qu’en nous insérant dans l’ensemble communautaire. Pour sa réussite, nous allons instaurer une culture du dialogue », dit-il. Le secteur incontournable de l’économie pour le déloppement de l’ACBA s’effectuera dans ce même esprit avec une ouverture concertée du foncier pour pemettre aux entreprises de s’installer, avec créations de technopoles, un développement déjà bien ancré dans l’action de l’agglomération depuis des années avec la courroie enseignante de l’Université des Pays de l’Adour, un enseignement professionnel qui a fait ses preuves et des filières d’excellence comme la technopole Izarbel à Bidart où 10 ha ont été réservés pour son développement, la Technocité de Bayonne sa pépinière d’entreprises destinée aux start-up composites. Direction ACBACréée par l’Agglomération Côte basque Adour, elle sera animée par ESTIA Entreprendre (pôle de la CCI Bayonne Pays Basque dédié à la création d’entreprises technologiques innovantes) et s’appuiera sur la plateforme Compositadour. Autre exemple, le site des Landes de Juzan installé à proximité du lycée Cantau spécialisé dans les formations du bâtiment, une unité spécialisée dans le logement durable. Sans oublier l’usine Alcore Bigantine spécialisée dans la construction aéronautique et spatiale qui va s’agrandir et à terme ouvrir 200 emplois. La Chambre de commerce et d’industrie joue aussi le rôle de l’innovation en ajoutant à ses missions, le développement de clusters. Il y en a cinq, et performants, du bâtiment au tourisme en passant par le médical. Enfin Michel Veunac, le maire de Biarritz, souhaiterait la création d’une cité technologique de l’Océan. « Dans le cadre de l’ouverture de filières économiques nouvelles, nous sommes bien placés pour nous orienter vers la filière océan, l’économie bleue. »

L’Océan, justement, fera partie des axes de préoccupation de l’ACBA qui compte trois villes littorales sur cinq. « Nous avons subi des phénomènes répétitifs sur notre territoire, ajoute le maire de Biarritz. On a fini de nous référer à l’échelle du temps, juge-t-il. Nous étions jusque-là dans un dispositif performant en matière de traitement des eaux assainies et de propreté des plages. Entre 2000 et 2013, nous avons investi 180 millions d’euros dans l’assainissement et cette année 16 millions d’investissement. Les normes européennes sont de plus en plus exigeantes pour une qualité meilleure des eaux de baignade. L’époque des Pavillons bleus, devenu label commercial est terminée, nous sommes pour les pavillons vérité. Cette année, nous avons procédé à la fermeture  de plages temporaires assumées, en responsables. On doit la vérité aux gens et nous les avons informé avec de nouvelles applications sur leur portable en temps réel. »

L’assainissement justement, c’et le maire de Bidart, Manue Alzuri, au sud de l’agglomération qui connaît bien le sujet pour avoir du gérer ce qui arrivait de l’Ouhabia sur ses plages qui en sera le contrôleur.

Enfin, « gérer mieux avec moins », ce sera le grand chantier concernant les transports de ce grand bassin de vie. Avec au coeur, la société Chronopost qui gère un copieux réseau de bus qui dessert jusqu’à Bidart au sud et Tarnos au nord, commune landaise qui ne fait qui ne fait pas partie de l’ACBA mais avec laquelle a été signé un contrat..de bonne intelligence.  Un projet de transport propre -et plus rapide- a été amorcé, mais il manque 28 millions pour le boucler et il est plombé par la rigueur budgétaire imposée par le gouvernement aux communes, mais aussi le Conseil général des Pyrénées atlantiques. Certains murmurent…. un tramway comme solution de désengorgement à l’image de Bordeaux. L’ACBA, retournerait alors à la case départ. Car chacun a le souvenir que le BAB existait à l’époque sur le district Bayonne-Anglet-Biarritz. Ce qui ne veut pas dire pour autant que la nouvelle ère de La communauté d’agglomération a la nostalgie de la précédente.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles