La nouvelle affiche des Fêtes de Bayonne séduira-t-elle les festayres?


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La nouvelle affiche des Fêtes de Bayonne séduira-t-elle les festayres?

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Publication PUBLIÉ LE 25/02/2014 PAR Felix Dufour

Elle a donc été plébiscitée par la quinzaine de membres  jury, sous la direction de Mikel Urmeneta, un des créateurs de la fameuse marque vestimentaire navarraise qui fait le bonheur des ventas, Kukuxumusu. « D’un point de vue créatif, elle est très bonne a-t-il expliqué à la presse. Elle combine cette qualité avec une double lecture. Les courbes traits et symboles ne procurent certes pas que de la joie. Un deuxième regard nous permet de voir ce qu’il y a derrière, l’histoire qui nous est racontée. »
Alors que certains s’interrogeaient sur l’histoire qu’elle pouvait bien raconter, le maire Jean Grenet a coupé: « Et bien 70 ans d’Histoire. » Certes, mais les témoins semblaient avoir quelque mal à relire l’histoire.

Une oeuvre d'Arnaud Saez (1993) qui, entre 1956 et 2000 a confectionné l'affiche que conservaient précieuxement les collectionneurs.

Cette affiche donc, une nouvelle fois made in Navarra, Pampelune la mère nourricière jumelée avec Bayonne avec laquelle elle célèbre les Fêtes risque de susciter des commentaires. Comme l’an dernier.
Celle-ci avait été fort mal accueillie. Il est vrai que ce foulard rouge déposé sur des habit de festayres blanc sur un dessus de lit tout aussi immaculé avait du mal à illustrer l’évènement annuel. Elle émanait d’un jeune… Navarais, Herri Idoate.

Un créateur nommé SaezSi la première affiche des fêtes date de 1932, les Bayonnais « pur jus » auront une fois encore du mal à se remettre de « leurs » affiches. Celles d’Arnaud Saez, l’artiste qui les signaient et les offraient à sa chère ville depuis 1956 et sans interruption jusqu’en 2000. C’est à ce moment que la ville de Bayonne a organisé un concours d’affiche. Jusqu’en 2005 les postulants épousaient les traces du créateur mais le cru 2006 a marqué un  tournant dans cette belle tradition. Les collectionneurs n’auront pas manqué de remarquer que les nouveaux artistes auront pris des chemins de traverse par rapport au coup de crayon de Saez.

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