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PUBLIÉ LE 23/02/2024 PAR Corinne MerigaudJean-Claude Leblois, Président du Conseil départemental, annonce d’emblée la couleur. « Si on y va sans être fier, ce n’est pas la peine d’y aller ». Les Haut-Viennois montent à Paris gonflés à bloc, bien décidés à faire valoir les particularités d’un territoire trop souvent à l’écart des destinations touristiques.
A partir du 24 février, la Haute-Vienne fera sa promotion sur un stand de 30 m². Une première pour cette 60ème édition avec une présence qui veut marquer les esprits des 60 000 visiteurs par jour du Salon international de l’agriculture. « Nous allons parler de nous en bien aux nombreux visiteurs martèle-t-il, on est un département agricole, d’élevage, celui de la race limousine avec un modèle agricole vertueux qui devrait servir de laboratoire. Les productions sont diverses et devraient apporter une consommation autonome et de plus en plus en circuit-court. »
Artisans, producteurs et professionnels du tourisme
Pour capter des touristes, le Département a investi 100 000 euros afin de promouvoir sa marque « Limousin nouveaux horizons ». Sur son stand imaginé par des étudiants en design du lycée Raymond Loewy de La Souterraine, les savoir-faire locaux seront valorisés autour de la porcelaine, du travail du cuir et de la laine. « Nous avons décidé il y a un d’aller au salon en racontant une histoire » commente-t-il. Une envie partagée avec la Chambre de Métiers et de l’Artisanat.
Corinne Merigaud | Aqui Le Département a présenté sa stratégie pour le Salon international de l’agriculture pour attirer des touristes.
Une vingtaine d’artisans, producteurs, brasseurs et professionnels du tourisme se relaieront pour faire découvrir les richesses de ce territoire et proposeront des ateliers, démonstrations et dégustations. Les visiteurs essaieront, par exemple, de fabriquer du papier légume à base d’épluchures avec le Moulin du Gôt, de couler une tasse en porcelaine avec les Ateliers Arquié, de pocher des massepains guidés par la pâtisserie Martin, de fabriquer un sac en cuir grâce à l’Atelier Antiope ou de s’initier à la pêche à la truite sur un simulateur.
Une destination éco-responsable « pleine de pépites »
Les visiteurs pourront découvrir une destination qui recèlent de nombreux trésors cachés qui seront dévoilés grâce à la SPL « Terres du Limousin ».
La SPL a réuni les 13 communautés de communes de Haute-Vienne « pour parler d’une seule et même voix, ce qui n’existe nulle part ailleurs en France » souligne Annick Morizio sa présidente. Une initiative qui vise à mettre en valeur le département.
« Nous avons référencé sur le site visitlimousin.com des données touristiques. Une mine d’or qu’on ne mettait pas en lumière. On peut désormais valoriser toutes ces pépites et faire du tourisme durable pour une destination éco-responsable. » Le site fait notamment la part belle à la randonnée avec 370 balades recensées à faire à pied, à cheval, à VTT et en courant. La Haute-Vienne regorge de sites naturels qui ne demandent qu’à être découverts en choisissant les mobilités douces.
Nous souhaitons initier l’ensemble des hébergeurs à l’accueil au tourisme durable
Forêts, rivières, lacs et collines verdoyantes, une une nature authentique et préservée. Des sentiers de randonnée mènent vers des villages pittoresques, des châteaux du Moyen-Age ou des lieux marqués par l’histoire. « Nous sommes aussi en train de développer une formation We Go GreenR pour initier l’ensemble des hébergeurs à l’accueil au tourisme durable détaille-t-elle. Nous misons aussi sur le label cyclotourisme avec des hébergements qui proposent un local pour stocker les vélos et des outils pour les réparer. »
La Haute-Vienne sera doublement à l’honneur avec un second stand porté par la Chambre d’agriculture. Ce sera également une première. Les participants aux différents concours y seront accueillis et l’ensemble des produits agricoles du département représentés, la viande bovine, la filière ovine, le porc Cul Noir, la pomme, la châtaigne et le miel. Autant d’occasions de déguster de bons produits.
Un brasseur haut-viennois à Paris
Héritier d’une lignée de brasseurs originaires de Maastricht, Patrick Van Aubel, s’est installé en Haute-Vienne voilà 30 ans. Il a repris la Brasserie de Bel Air en 2015 et choisi de convertir sa production en bio. Il emploie 6 salariés à temps partiel. Il proposera à Paris, ses bières « La Bergère ».
Corinne Merigaud | Aqui Patrick Van Aubel, gérant de la Brasserie de bel Air viendra à la rencontre des visiteurs du Salon de l’agriculture
« Nous produisons huit bières pour 800 hectolitres par an signale le gérant. Elles sont commercialisées dans le réseau Biocoop et Gamm Vert, dans des épiceries et chez des cavistes, très peu sur les marchés sauf ceux de Limoges organisés par la Chambre de Métiers. » Pour le Salon, il a préparé trois nouvelles bières la Stout, la dorée et la fumée ainsi que sa première limonade.
