L’équipe d’Aqui a passé deux jours à Garorock ( Jour 1)


Sébastien Ruiz

L’équipe d’Aqui a passé deux jours à Garorock ( Jour 1)

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Temps de lecture 4 min

Publication PUBLIÉ LE 30/06/2014 PAR Lucy Moreau

Vendredi 27 juin 2014. Top départ de la 18ième édition de Garorock. Après quelques préparatifs  indispensables pour survivre deux jours au plus grand festival en plein air du Sud-Ouest, l’équipe d’Aqui trace la route en direction de la plaine de la Filhole à Marmande. Arrivés au péage, des patrouilles de gendarmes sont placées tous les deux kilomètres qui nous séparent du parking. Fouille des voitures, éthylotest, les jeunes gens n’ont qu’à bien se tenir… Frein à main serré, des milliers de véhicules cohabitent sur le site, et déjà une ambiance festive se fait sentir.

Au camping Sac à dos sur les épaules, nous nous dirigeons vers le camping où nous sommes censés dormir deux nuits. Après deux kilomètres à pied, nous posons bagages à côté de nos voisins éphémères qui sont en pleine opération montage de tente. Nous suivons le mouvement en plantant les fameuses sardines indispensables au campement. Les festivaliers s’aident, se prêtent du matériel, rient ensemble, un air de convivialité flotte sur Marmande.

Musique ! Après avoir accompli notre mission périlleuse, nous hâtons le pas en direction des scènes sur lesquelles se produiront ce soir Massive Attack, Phoenix, ou encore Franz Ferdinand…

Franz Ferdinand Garorock

21h30 sur le cadran, batterie, guitares, et piano entrent en scène devant une foule en délire. Et pour cause, les 4 garçons de Glasgow sont sous leurs yeux en chair et en os : Franz Ferdinand. Pendant plus d’une heure, Alex Krapanos et ses partenaires enchaineront leurs plus grands titres, qui constituent le fleuron de la pop anglaise, avec grande maîtrise. Les fameux titres « Take me out », « Ulysses », ou encore « love illumination » ont littéralement embrasé la scène Garonne. Derrière leurs riffs entrainants, rien n’a en substance dépassé, mis à part les pas de danses effrénés des festivaliers qui ont profité pleinement de cet instant de grâce.

Marmozets, un explosif cocktail Marmozets Garorock

À quelques mètres de là, d’autres Britanniques ont fait sensation en enflammant la scène du Trec : les jeunes Marmozets. Même pas un siècle à eux cinq, et pourtant… un charisme scénographique déroutant, des partitions interprétées à la perfection, et une énergie débordante. Un cocktail explosif goût rock’n roll  qui a été bu comme du petit lait par un public en quête de découverte.

Phoenix : l’oiseau venu tout droit du paradis Du coq à l’âne, place au groupe Phoenix, que l’on ne présente plus désormais. Récompensé aux victoires de la musique pour le meilleur album rock de l’année 2014, ou encore en 2010 aux grammy awards pour le meilleur album alternatif, Phoenix, est l’un des groupes français les plus populaires à l’international… mais pas que. C’est un vent d’hystérie qui a soufflé lorsque les quatre musiciens sont entrés sur scène. Garorock fut en liesse pendant plus d’une heure de concert. L’electro pop de leur dernier album et la pop-rock de « Wolfgang Amadeus Phoenix », album qui les a révélés à l’international, ont résonné de concert, dans une ambiance bon enfant. Le groupe a suscité de longs applaudissements des festivaliers et même du ciel en personne qui a fait clapoter sur le sol ses lourdes goûtes rafraichissantes. Mouillés jusqu’aux oreilles, nous quittons la grande scène de la plaine pour nous rendre sur la petite scène du Trec, où nous avions découvert auparavant Marmozets.

Perfect and Crew Garorock

Les Young Fathers qui devaient jouer ce soir ont eu quelques soucis de transport, les montpelliérains Perfect Hand Crew assureront la relève, apprend-on au micro. Aussitôt dit, aussitôt fait… Dj Mago et les deux MC (Tasty TooK & Billy) entament le show qui fera chavirer le public venu les écouter en masse. Grâce à un savant mélange hip hop et musique dancefloor, les trois jeunes montpelliérains ont su mettre tout le monde d’accord : un réel coup de cœur que l’on n’est pas prêt d’oublier.

Bienvenu dans l’atmosphère underground de Bristol  Minuit trente, un son suave commence à crépiter des enceintes. C’est alors que le mythique groupe Massive Attack arrive sur la scène de Garonne. Après une longue intro, des nappes de synthé aériennes envahissent le ciel tout en étant accompagnées par des voix fantomatiques. Bienvenue dans l’atmosphère underground de Bristol, là où la musique n’a aucune limite temporelle. Ce groupe phare des années 90 a su réunir jeunes et moins jeunes grâce à l’interprétation des titres comme  « Teardrop » ou « Angel ». Telle une sorcière vaudou, Martina Topley-Bird a envouté les 23 000 festivaliers présents ce vendredi soir. Une prestation planante qui, pour nous, conclut cette soirée. Retour au camping pour se remettre de toutes ces émotions. Dans les allés, les campeurs fêtent dignement l’événement. Tandis que certains dansent d’autres font une pause pour assister à 3h du matin au concert de Gesaffelstein, electro industrielle assez violente. Dans notre campement, les basses de Gesaffelstein résonnent, une douce berceuse pour entamer une courte nuit de sommeil…

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