Jean Grenet renonce à Bayonne en 2014 et à la vie politique


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Jean Grenet renonce à Bayonne en 2014 et à la vie politique

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 05/03/2013 PAR Solène MÉRIC

«J’ai 74 ans, je suis en pleine forme, en pleine santé, j’ai toujours la même passion pour les affaires publiques et locales, mais j’ai décidé de m’arrêter à la fin du mandat.» C’est en ces termes qu’un an avant les prochaines échéances municipales, Jean Grenet a annoncé à la presse dans son bureau à la Mairie de Bayonne, que son mandat en cours est le dernier. Trois mandats soit 19 ans à la Mairie où il avait succédé à son père Henri Grenet, lui-même en place depuis 1959.   
Une décision justifiée par la volonté de «ne pas faire le mandat de trop», «nous sommes là de passage, je n’ai pas un sentiment d’appropriation». Pour Jean Grenet, s’il reconnaît qu' »il est plus facile d’entrer en politique que d’en sortir », il faut savoir passer le relais; «il y avait des personnes avant nous, il y aura des personnes après». Mais aussi à 74 ans, il a l’âge ou jamais de se consacrer à ce qu’il «n’avait pas le temps de faire» et notamment «profiter de sa famille, son épouse, ses enfants et petits-enfants» qui, confie t-il «applaudissent des deux mains» cette décision.

Une décision prise avant les législativesUne décision qu’il a pris seul, et qu’il avait d’ailleurs prise «avant les législatives» précise-t-il. Son échec, ou la crainte de renouveler l’expérience en mars prochain ne sont donc en rien dans cette décision. Une décision qui concerne les élections municipales mais plus globalement son implication dans la vie politique. «Je ne me présenterai pas aux élections internes de l’UDI, et quitterai mon poste de responsable départemental du parti radical». Le voilà donc désormais simple «gestionnaire» de la ville et Communauté d’agglomération de Bayonne, homme public oui, mais «plus homme politique».
S’il n’est pas encore à l’heure du bilan, il avoue une «fierté d’avoir beaucoup travaillé», «investi dans la ville de Bayonne à 200%». Un investissement animé d’ «une passion pour cette ville», qu’il a voulu «faire grossir, rendre la plus belle possible, équiper». Autre de ses prétentions durant ses 19 années «être constamment au service des concitoyens ». Mais il reste encore un an, une année qu’il veut être «une année utile» et durant laquelle il prévient qu’il «restera jusqu’au bout celui qui décide». Le temps du bilan viendra après, «un peu avant ou après l’élection, pour ne pas troubler la campagne».
Une campagne dans laquelle il affirme qu’il ne s’investira pas. «On a assez parlé de dynastie Grenet, je n’ai pas à adouber qui que ce soit. Mais je veillerai à ce que tout se passe bien et dans le respect de chacun» souligne-t-il à plusieurs reprises.

Des négociations entre UMP et UDID’autant que si l’enjeu local est important pour le/les candidats, Jean Grenet rappelle que «Bayonne est une ville stratégique, les instances nationales s’intéressent à ce qui va se passer aux prochaines élections ». Il prédit d’ailleurs que des discussions vont se mettre en place entre l’UDI et l’UMP pour négocier la tête de liste, glissant qu’il a lui-même rendez-vous avec Jean-Louis Borloo dès ce 6 mars. Jean Grenet quitte donc la vie politique, mais peu à peu.

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