Israël Galvan, côté scène et côté cours, au Festival Arte Flamenco de Mont de Marsan


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Israël Galvan, côté scène et côté cours, au Festival Arte Flamenco de Mont de Marsan

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 06/07/2011 PAR Solène MÉRIC

Ce mardi vers 17h15, un groupe de jeunes femmes se met à danser sur une petite place montoise, sans musique ni grand effet d’annonce. En guise d’accompagnement un petit groupe, situé derrière elles, marque le rythme par des palmas tout en imitant le bourdonnement d’une mouche. Dans ce groupe, Israël Galvan, en short et espadrille, bourdonne comme les autres et encourage les danseuses… Il faut dire, que ces danseuses sont « ses danseuses », celles qui ont eu le privilège d’assister à sa masterclass. Lunettes de soleil sur le nez, elles représentent « les petites mouches du tableau de Dali, « le Torero hallucinogène » », explique Israel Galvan. Le professeur Galvan est d’ailleurs très satisfait de « l’énergie et des efforts considérables » déployées par les stagiaires. Ce qu’il espère c’est que malgré la courte durée de ce cours les stagiaires repartent « avec un peu de ma danse pour qu’elles se l’approprient et la mêlent à leur propre manière d’interpréter le flamenco ». Autre motif à sa satisfaction, l’occasion par ces cours d’avoir « un contact privilégié avec mon public, en dehors de la scène. »

Hommage à Fernando Terremoto Israël Galvan et Sandrine Rabassa, Directrice artistique du Festival Arte Flamenco
Pourtant c’est bel et bien pour le voir sur scène, que quelques centaines de spectateurs vont se déplacer ce soir au « Café Cantante » du Festival Arte Flamenco. Ils viendront admirer, celui, qui par sa technique parfaite, et malgré l’audace de ses chorégraphies, arrive le plus souvent à mettre d’accord tous les afficionados, puristes ou non, de flamenco. La « Edad de Oro » en est un exemple parmi d’autres. Créer en 2005, le spectacle présenté ce mercredi 6 juillet est pourtant très différent de sa première mouture. Comme on réaménage une maison, en changeant les meubles, Israël Galvan fait de même dans ces chorégraphies. Pour ce spectacle, « c’est comme si avant j’avais une grosse télé, et qu’aujourd’hui j’étais passé à l’écran plasma ! » plaisante-t-il.
Mais, reprenant son sérieux, il rappelle que ce spectacle a été créé à trois : lui, Fernando Terremoto au chant et Alfredo Lagos à guitare. »Nous étions de la même génération, mais avec trois personnalités et conceptions du flamenco très différentes, c’est ce qui fait l’originalité de cette œuvre ». Mais, avec le décès de Fernando Terremoto en février 2010, bien que remplacé avec talent par David Lagos, Israël Galvan le reconnaît, « il y a un avant et un après Fernando ». Et, Sandrine Rabassa, Directrice artistique du Festival d’ajouter, « c’est aussi pour ça que j’ai choisi ce spectacle. C’est une manière pour le Festival de rendre hommage à Fernando Terremoto. »

Photo: Aqui.fr

Solène Méric

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