Garantir l’habitat pour tous : voilà ce que vise le département de la Gironde. Un engagement posé par écrit, à travers son Plan Départemental de l’Habitat 2024-2029, et le Plan Départemental d’Actions pour le Logement et l’Hébergement des Personnes Défavorisées (PDALHPD) 2024-2030, qui sera finalisé en juin prochain.
En début de semaine, Jean-Luc Gleyze, président du Département, et Etienne Guyot, préfet de la Nouvelle-Aquitaine et de la Gironde, ont signé le Plan Départemental de l’Habitat 2024-2029. Cette signature a eu lieu lors de la Journée girondine de l’habitat, placée sous le bandeau « Logement et handicap : comment garantir l’habitat pour tous ». Le Département réaffirme ainsi consacrer « sa grande cause 2024 aux personnes en situation de handicap ». L’objectif : proposer des solutions à l’échelle départementale, aussi bien en territoire métropolitain qu’en secteur rural, notamment à travers des logements inclusifs.
Parmi les projets annoncés ou en cours : douze habitats inclusifs (logements et services) répartis sur trois bâtiments de la résidence Les Ardillos à Mérignac. Mais aussi huit logements dédiés à des personnes porteuses d’autisme sur les 260 construits au sein du quartier Petit Bruges. Ou encore cinq habitats inclusifs (sur les dix logements construits) pour personnes en situation de handicap psychique sur le site de l’ancienne poste de Saint-Pierre d’Aurillac.
« La première des insertions »
« Le plan départemental de l’habitat 2024-2029 répond à cette exigence de ménager les habitants », a déclaré Jean-Luc Gleyze juste avant la signature. « C’est-à-dire de prendre soin d’eux, en réaménageant le logement pour qu’ils soient adaptés à leur parcours de vie et à leur parcours d’envie« . Ce dernier en a d’ailleurs profité pour rappeler qu’un Girondin sur six est en situation de handicap.
Jean-Luc Gleyze et Etienne Guyot ont signé le Plan Départemental de l’Habitat 2024-2029 ce mardi, lors de la la 7ème journée girondine de l’habitat.
« L’objectif annoncé pour 2024 est de 45 000 logements adaptés, à comparer à 26 227 en 2023« , a affirmé de son côté Etienne Guyot, qui a souligné le vieillissement de la population du territoire. « Le logement, c’est la première des insertions. C’est le déploiement de la vie sociale, c’est ce qui permet de se projeter« .
De son côté, Sophie Piquemal, vice-présidente du Département chargée de l’urgence sociale, habitat, insertion, économie sociale et solidaire explique que le Département « s’est attaché à faire en sorte de proposer du logement aux personnes en situation de handicap déjà adapté, et dans la cité. On ne va pas créer une structure où il n’y aurait pas de transport, où c’est loin de tout commerce, de toute vie ». » Au-delà de permettre à des personnes en difficulté d’obtenir un logement adapté à leurs besoins, l’objectif est aussi de faire en sorte que ces habitats soient au plus proche d’un centre-ville, ou centre-bourg. Objectif : éviter l’isolement social et matériel des bénéficiaires.