Filière avicole et palmipède, une année 2013 « pas si mal » pour Maïsadour


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Filière avicole et palmipède, une année 2013 "pas si mal" pour Maïsadour

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 05/11/2013 PAR Solène MÉRIC

Tant pour Bernard Tauzia, Président de l’organisation volailles de chair, que pour Chantal Brèthes, nouvelle présidente du pôle palmipèdes à foies gras, la hausse des coûts de production et le «printemps calamiteux» sont deux des faits marquants de l’année 2013. Une augmentation des coûts qui pour autant, en raison de l’indexation de ces hausses de prix, garantie à 100% par la coopérative n’a pas eu de conséquences catastrophiques pour les revenus des éleveurs, qui ont ainsi pu maintenir leurs volumes de production. Quant à la météo «compliquée» du printemps, elle a eu une incidence sur la mise en place des élevages ainsi que, dans une certaine mesure sur la qualité des volailles et canards, note les deux présidents. Cela dit, «les résultats économiques globaux ne sont pas si mal que ça» selon les mots de Bernard Tauzia. qu’aurait pu tout autant employer Chantal Brèthes pour la partie des palmipèdes.

10 280 156 volailles labellisées et 1 700 000 canards grasCoté chiffres, les 363 éleveurs de Maïsadour ont produit 10 280 156 volailles labellisées en 2012-2013, soit une baisse de 2% par rapport à l’exercice précédent. Une catégorie label dans laquelle on peut tout de même noter, en conformité avec les demandes du marché, une mise en place de volaille bio en croissance de 7%. Sur les volailles festives, la productions est relativement stable avec 329 667 têtes (soit une baisse de 1,4%) dont 172 194 chapons, 75 336 poulardes, 25 737 dindes, 55 610 chapons pintades et 2000 oies à rôtir. Coté perspectives, le groupe compte sur l’arrivée de 20 nouveaux producteurs et de 200 bâtiments mobiles de 60m2 afin de répondre au développement des ventes de Fermiers Landais en Boucherie Charcuterie Traiteurs et Export et au besoin d’accroître le potentiel de production en Label Landes, qui correspond le plus aux attentes des consommateurs. En effet, au niveau national, « 57% des achats de poulets entiers par les ménages sont des poulets label rouge » souligne Bernard Tauzia, également vice président du syndicat national des volailles label.

Pour les palmipèdes, Maïsadour, à travers ses 160 producteurs adhérents, a produit 1 700 000 canards gras et 22.500 oies grasses, soit un total de production en hausse de 2%. Chantal Brèthes précise par ailleurs qu’ «avec la mise en oeuvre du cahier des charges 100% sud ouest, tous les canetons produits par la coopérative sont issus de couvoirs de la région.» Sur les perspectives de l’année à venir, la présidente du pôle palmipède a quant à elle insisté sur la nécessité des adhérents de poursuivre la mise aux normes des salles de gavages avec les nouvelles règles européennes entrant en vigueur au 1er janvier 2016. Pour l’heure 44% des ateliers sont équipés de places en logements collectifs (et non plus individualisés) conformément à la future réglementation.

2 milliards de chiffre d’affaires en 2020
Dans une dernière partie, Thierry Blandinières, déjà Directeur d’In Vivo depuis le mois d’octobre, mais «en accord moral avec Maïsadour» tant qu’aucun successeur n’est désigné à la tête du groupe, a tracé les grandes perspectives du Pôle agroalimentaire du Groupe d’ici 2020. Avant même la tenue de l’assemblée générale de Maïsadour, il a donc dévoilé son ambition, portée par celui qui prendra sa suite, de poursuivre la croissance du groupe jusqu’à atteindre les 2Mds de chiffre d’affaires par la création de la valeur.
Pour ce faire il cite trois leviers stratégiques d’ores et déjà à l’oeuvre dans le groupe: « le développement de nouvelles marques fortes » (sur le modèle de Delpeyrat), « le développement de l’innovation » pour permettre une montée en gamme des produits et enfin « un développement à l’international qui devra être plus puissant ». Parmi les grands projets sur les marques, Thierry Blandinières évoque la relance de la marque Sarrade, à partir d’une fusion avec Excell, une évolution de la signature de la marque Depeyrat, ainsi qu’une grande stratégie autour du caviar et saumon déjà en cours et plus globalement du rayon traiteur de la mer, avec le rachat de Vivier de France et le développement de la marque Delmas. De belles perspectives qui seront sans doute à nouveau développées lors du Conseil d’administration du groupe coopératif, mais qui ont donné l’occasion aux intervenants du jour de saluer le travail et la personnalité du Directeur sortant.

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