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PUBLIÉ LE 03/09/2013 PAR Stéphane BailletA tout seigneur, tout honneur. C’est en fanfare et en pantoufle de vair que s’ouvre cette nouvelle édition du Temps d’Aimer avec la version chorégraphiée de Cendrillon par Thierry Malandain. Tout en restant fidèle a la dramaturgie de Cendrillon de Charles Perrault, le directeur des Ballets de Biarritz développe une approche personnelle, explorant certains thèmes qui lui sont chers. Par cette vision, faite de cendres et de merveilleux tantôt tragique, tantôt comique, s’esquisse quelque chose d’universel. « Nous avons fait de notre mieux pour chasser les nuages et “accoucher d’une étoile qui danse” » assure Thierry Malandain. Une promesse à vérifier en ouverture le vendredi 6 septembre en ouverture du festival.
L’un des spectacles les pus attendus et, certainement des plus controversés, fait parler de lui depuis quelques mois déjà. « Tragédie » d’Olivier Dubois met en scène 18 danseurs nus, des corps surexposés dans leur nudité pour mieux incarner une évidente variation anatomique. Dans des allers et retours incessants, des péripéties d’un mouvement ou d’un martèlement du sol, Olivier Dubois signe la une pièce manifeste, obsessionnelle, voire hypnotique. A voir le dimanche 8 septembre à 21h.
Angelin Preljocaj s’invite également à Biarritz le mercredi 11 septembre avec « Les Nuits », une déclinaison dansée des « Mille et une nuits » sur une musique composée par Natacha Atlas et Samy Bishai. Un spectacle suurément mâtiné d’érotisme et d’exotisqme
Le Ballet espagnol Victor Ullate reviendra sur les blanches biarrottes pour la clôture de cette édition 2013. Dans la grande tradition des ballets classiques, la formation ibérique sillonne le monde et présentera à Biarritz sa nouvelle production, « Coppelia », une chorégraphie inventive qui mêle fantastique et tragique, folklore et virtuosité des danseurs. A voir en guise d’au revoir le dimanche 15 septembre à la Gare du midi.
Comme chaque année, le Temps d’Aimer fera la part belle aux animations un peu partout dans la stations balnéaires : expositions, projections, répétitions publiques, traditionnelle « gigabarre », stages, etc rythmeront le tempo de ces quelques jours dansés.
