Dirty Honkers : « la composante essentielle du groupe c’est le fun »


Banzaï Lab

Dirty Honkers : "la composante essentielle du groupe c'est le fun"

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 05/08/2012 PAR Thomas Guillot

Dirty Honkers est un trio berlinois qui a pris le mot métissage très à cœur. Composé d’un israëlien, une canadienne et un bordelais, ils parlent anglais, ils parlent français, ils font de la musique électronique, ils font du swing, ils chantent, bidouillent et jouent des cuivres.

@qui – Vous êtes un groupe international, comment vous vous êtes rencontrés ?
Gad –
Je venais juste d’arriver à Berlin. On se cherchait mais on ne le savait juste pas. On s’est rencontré dans le même cercle d’amis de la scène swing de Berlin. Je cherchais des gens pour jouer des cuivres et ils cherchaient quelqu’un pour produire. On a automatiquement connecté.
Florent – Ça s’est fait très instinctivement, très naturellement. On a pas eu vraiment à trouver d’alchimie. On s’est retrouvé chez lui, on a fait une session qui a super bien marché. Une semaine plus tard, on a fait un concert à l’arrache dans un bar et c’était super.

@qui – Ça dure depuis combien de temps ?
Florent –
En octobre, ça fera trois ans.

@qui – Vous êtes signés chez Banzaï Lab. Ils s’occupent de quoi ? Ils sortent les disques ou ils font juste tourneur ?
Florent –
Les deux. Banzaï, je les connais depuis hyper longtemps. Quand j’ai commencé, j’avais 16 ans et je les connaissais déjà. Quand ce projet a commencé à décoller, je suis allé les voir parce que je savais que ça leur plairait. Parce que c’est un mélange créatif déjanté avec une vision. Je savais qu’ils aimeraient ça et qu’ils verraient ce que j’ai vu dedans. Ils étaient carrément à fond. Depuis on a fait des productions ensemble, on a monté des soirées à Bordeaux et dans les environs. Donc de fil en aiguille, c’est aussi notre partenaire pour le booking en France mais c’est avant tout notre label.

@qui – Vous avez joué au Garorock et vous allez jouer dans un autre festival en août qui s’appelle Musicalarue. Comment arrivez vous à vous produire à la fois dans un festival dit de musiques actuelles plutôt rock et dans un festival de chanson française ? Vous vous mélangez bien avec tous les genres ?
Andrea –
C’est la partie de musique live, c’est pas juste la partie de musique électronique. C’est le saxophone, le chant… C’est pas de la techno ou de la house. C’est un mélange de genres différents. C’est pour ça qu’on peut nous croiser sur des scènes de jazz, de pop ou d’électronique.
Florent – Ce qui aide aussi, c’est qu’on ne se restreint pas à quelques styles, on brasse assez large au niveau des influences. Musicalement c’est swing mais au niveau de l’électro et des beats, ça va dans plusieurs directions et je pense que ça permet aux gens de jamais se faire chier. Les gens ne s’emmerdent pas pendant nos concerts. Il y a toujours une dimension très importante pour la scène : il se passe des choses sans arrêt. Et ça dans un festival d’art de rue, c’est hyper important. Je crois que c’est comme ça qu’on arrive à combiner la musique et l’esprit.

@qui – Du coup, est-ce qu’on peut dire que vous faites de l’electro-swing à la Caravan Palace ou alors quelque chose de plus large ?
Andrea –
Pas exactement, mais comme pour tous les groupes, il vous faut un genre. On est dans ce genre parce qu’on joue du swing sur de la musique électronique mais on veut bien expérimenter avec des sons différents : un peu de rock, un peu de surf, de mambo, de latin…
Florent – Je pense qu’on aime bien mélanger les musique rétro en général. Ça peut aller jusqu’au mambo qui était aussi la musique des big bands sauf que ça ne venait pas des États-Unis. Il y a quand même ce côté vintage même si ça n’a rien à voir au niveau de la musique. Ça ne nous fait absolument pas peur.
Andrea – Tiger Rag, c’est la musique du début du siècle, c’est vieux…
Florent – Oui, c’est vieux ! Le morceau a été composé à la fin du XIXème siècle. On en a fait une interprétation house mais beaucoup plus légère que ce que ferait un producteur house. Je dirai que la composante essentielle du groupe c’est le fun. C’est un groupe qui est vachement fun.

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