Créer ou reprendre une entreprise : une journée pour s’informer en Lot-et-Garonne


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Créer ou reprendre une entreprise : une journée pour s'informer en Lot-et-Garonne

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 30/10/2014 PAR Sybille Rousseau

Ingrid Collemare travaille depuis deux ans à la Caisse sociale de développement locale à Agen. Cette association a été créée par la Caisse d’Epargne en 1997, à Bordeaux, pour aider les porteurs de projet n’ayant pas obtenu de prêt de leur banque. Par la suite, une antenne est née en Lot-et-Garonne, à Agen, en 2006, puis en Dordogne, à Périgueux, en 2007. Cette structure propose des micro-crédits à la création d’entreprise allant de 1.500 et 12.000€, avec des taux d’intérêts oscillants entre 0% pour des dossiers sociaux et 5% pour des projets avec contrepartie bancaire. « Et pas besoin d’apport personnel, ni de caution », assure Ingrid Collemare. Un garagiste auto-entrepreneur… qui embauche un bénéficiaire du RSA… Sur tous les projets que l’association a portés, Ingrid Collemare en retient tout particulièrement un, celui d’un garagiste. « Son projet initial était la réparation à domicile. Pour les banques, ça ne passait pas du tout. Quand je suis arrivée dans la structure en 2012, il percevait déjà un prêt à l’installation. Aujourd’hui, son chiffre d’affaire est stabilisé et son carnet de commande est bien rempli. Dernièrement, il a décidé d’embaucher. Nous l’avons alors aidé dans les démarches administratives. Nous nous sommes mis en relation avec le Pôle emploi et le Conseil général. Résultat : il vient de recruter un bénéficiaire du RSA ! » Ce dossier est jugé comme une véritable « réussite » pour Ingrid Collemare. « D’autant qu’aujourd’hui, il vient de s’installer dans un nouveau local et souhaite vivement quitter le statut d’auto-entrepreneur ». Là encore, la Caisse sociale de développement local va l’accompagner dans cette démarche. « Nous venons de lui trouver un comptable grâce à notre réseau ». L’association fait en sorte d’accompagner le porteur de projet de l’embryon de l’entreprise à son autonomie. « Et même si le prêt est remboursé, nous sommes toujours présents si besoin ». Pour juger de la viabilité d’un projet, un comité de crédit se réunit une fois par mois à Bordeaux. Un comité composé de bénévoles de l’association. « Je ne savais pas qu’on pouvait être aussi bien suivi » Matthieu Moreira a 36 ans. Depuis deux mois, une idée lui trotte dans la tête, celle de créer sa boîte de maçonnerie. Et son projet est bien ficelé… enfin c’est ce qu’il croyait avant de suivre une semaine de stage pour la création d’entreprise à la CCIT… « Je pensais m’installer tout de suite en auto-entrepreneur. En fait, ce stage a tout remis en question et plutôt positivement. J’ai décidé de prendre un peu plus de temps pour réfléchir vraiment à ce projet. J’ai l’intention de m’installer en EURL en janvier prochain. Grâce au stage et aux entretiens que j’ai pu faire dans les Chambres de commerce et d’artisanat j’ai découvert des modes de financement très avantageux pour moi. Vraiment je ne savais pas qu’on pouvait être aussi bien suivi et conseillé pour monter sa boîte ! » En effet, chaque porteur de projet est invité à se rendre à la CCIT, dans un premier temps, pour suivre un stage de cinq jours indispensable pour savoir créer son entreprise et se faire conseiller, accompagner et orienter vers les organismes de crédit.

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