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PUBLIÉ LE 03/01/2009 PAR Nicolas César« Israël assassin, Sarkozy complice », « Nuit de brouillard pour les enfants de Gaza », « Arrêtez le massacre », « Palestine vaincra, Palestine vivra »… Tels sont les slogans que l’on pouvait lire cet après-midi sur les banderoles des manifestants bordelais venus soutenir les Palestiniens. Dans le cortège, ils étaient tout de même près de 2 000, selon la police, à avoir répondu à l’appel du Comité action Palestine, une association girondine. « La situation est terrible. Le peuple palestinien est affamé depuis des années. Et, aujourd’hui l’Etat israélien bombarde les écoles, tue des civils, des enfants… », s’insurge Rose-Marie Lou, co-présidente du Comité. « Le peuple de Gaza vit un génocide, alors qu’il ne fait que défendre sa terre, le droit de n’importe quel peuple. Et, en plus, il est abandonné par la communauté internationale. Aujourd’hui, dans le monde arabe, la colère est forte », poursuit-elle.
« Nous sommes tous palestiniens »
La manifestation a traversé le centre-ville de Bordeaux, de la place de la Victoire à la place de la Bourse, en scandant devant l’hôtel de ville « nous sommes tous palestiniens ». Ainsi, Monique, une bordelaise est venue exprimer son soutien au peuple palestinien, « assailli par les bombes ». Dans un communiqué, le Comité action Palestine déplore « l’hypocrisie de la réaction occidentale ». En espérant que cette guerre cessera au plus vite, le Comité demande donc la fin de l’occupation, le droit à l’autodétermination et la reconnaissance du droit inaliénable au retour des réfugiés chez eux. La Turquie, qui entame un mandat de deux ans au Conseil de sécurité de l’Onu, a d’ores et déjà entrepris une médiation au Proche-Orient. De son côté, le président français, Nicolas Sarkozy va commencer lundi une tournée au Proche-Orient pour rencontrer les dirigeants égyptiens, israéliens, palestiniens et syriens et libanais. Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek, dont le pays a succédé le 1er janvier à la France à la présidence des Vingt-Sept, a annoncé, quant à lui, l’envoi d’une mission européenne au Proche-Orient. Mais, cela sera-t-il suffisant pour éviter une offensive terrestre sur la bande de Gaza et la montée des violences ?
Nicolas César
