Choix d’Aqui ! : « New-york revue », à l’affiche samedi 21 janvier à Marciac.


Urban Tap

Choix d'Aqui ! : « New-york revue », à l'affiche samedi 21 janvier à Marciac.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 21/01/2012 PAR Olivier Darrioumerle

C’est à la veille du XXIème siècle que Urban Tap a été propulsé sur le devant de la scène new-yorkaise par leur spectacle « Caravane », considéré par le New York Timescomme « l’un des dix meilleurs de l’année ». En l’an deux mille, Tamango, le danseur prodige d’origine guyanaise, est récompensé par un « New York Dance & Performance Award ». La compagnie Urban Tap entre alors dans le XXIème siècle en tenant le pas gagné : absolument moderne ! Ce n’est pas lui faire injure que de croire qu’Arthur Rimbaud aurait applaudit une approche aussi révolutionnaire des claquettes ! Rappelons à nos lecteurs que c’est durant la période de l’esclavage, que la Guige, une danse paysanne a été créolisée et fusionnée pour devenir le tap dance (ou claquettes).

Aujourd’hui, c’est un bouillonnant melting pot entre tradition ancestrale et nouvelle technologie que nous proposentTamango et le vidéaste Jean de Boysson. Le New-York Times qui semble conquis par les deux frenchees ne tarit pas d’éloge sur le nouveau spectacle de Urban Tap : « Tamango et Jean de Boysson ont clairement créé là quelque chose d’unique ». OVNI dans le paysage de la danse, le spectacle « New-york Revue » harmonise l’énergie d’artistes venus des quatre coins du monde. Le Los Angeles tente de décrire le phénomène. « Imaginez la fusion du Cirque du Soleil, de rituels vaudou et d’une sensibilité hip-hop, vous découvrirez alors la magie de la compagnie new-yorkaise Urban Tap »

 


Une salle au top pour Urban Tap
Accueillir un spectacle d’une telle qualité dans la salle des fêtes de Marciac n’était sérieusement pas concevable. Certes Jazz in Marciac a une renommée internationale, mais le village gersois ne brillait que l’été.L’Astrada, « l’Étoile de la destinée », en occitan, offre depuis le printemps 2011 une acoustique hig-tech et une salle tout en gradin pour une qualité de spectacle optimum.

Dix ans que Jean-louis Guilhaumon, maire de Marciac,père et président du festival de jazz de Marciac (35e édition), rêvait de pouvoir faire de son village un noyau puissant de la Culture. « Un investissement de plus de 6 millions d’euros pour faire de la culture un facteur de développement en milieu rural », dit-il. Avec l’Astrada, finie la salle des fêtes qui portait depuis bientôt 25 ans, les concerts « hors saison » estivale.Le dernier concert fut pour Patrica Barber. Place maintenant au génie du monde entier.

photo : Urban Tap

Olivier Darrioumerle

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