Charente-Maritime : un nouveau plan d’actions pour les espaces naturels sensibles


Anne-Lise Durif

Charente-Maritime : un nouveau plan d’actions pour les espaces naturels sensibles

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 06/04/2019 PAR Anne-Lise Durif

Préserver les zones naturelles fragiles et atypiques faisant la particularité du territoire, est une « politique forte du Département depuis les années 1970 », comme le rappelle le 1er vice-président Lionel Quillet. Après s’être en premier lieu penché sur les sites littoraux (préservation de dunes et des falaises) et les zones humides,  le Département a étendu progressivement son programme de protection des sites d’intérêt écologique aux zones rurales et forestières. Le Département protège aujourd’hui 50 sites, en tant que propriétaire ou en partenariat avec la communauté de communes concernée. Le fiers d’Ars sur l’île de Ré, les marais d’Arceau et de la Perrotine sur l’île d’Oléron, Chef de Baie et le marais de Pampin à La Rochelle en font notamment partie. Ensemble, ces 50 sites représentent 54 000 ha de terrain (dont 10 000 de forêt domaniale publique), soit 8% de la surface du département.

Ces deux dernières années, les techniciens du Département ont travaillé à la révision de ce schéma et de ces actions, en vue notamment d’étendre le dispositif à de nouveaux sites naturels.  Ils ont recensés 80 nouveaux espaces naturels d’intérêt environnemental et paysager, aux quatre coins du département, comme les zones humides de la Seudre ou encore la vallée de l’Arnoult. « On a voulu faire en sorte que chaque bassin de vie puisse en bénéficier », explique le 1er vice-président du Département Lionel Quillet. Pour faire partie du schéma, ces 80 sites devront également faire l’objet d’un partenariat entre le Département et la communauté de communes concernée.  Si le Département amène l’argent et son expertise, le programme d’actions sur dix ans devra être mis en place par le partenaire sur place – collectivités locales ou associations. Par exemple, l’Office nationale des forêts (ONF), le Conservatoire du Littoral ou la Ligue de protection des oiseaux font notamment partie des partenaires des 50 sites classés ENS.

Acquérir, étudier, aménager les terrains

Concrètement, l’accompagnement du Département passe par 5 types d’actions. Il peut ainsi prendre en charge le lancement d’études de connaissances et de suivi scientifique d’un site ; aider à la mise en place d’un plan de gestion d’un site ; contribuer à l’aménagement et la valorisation du site, avec une ouverture au public par exemple ; assurer un suivi de gouvernance à travers des « conférences (régulières) de partenaires » ; participer à des acquisitions de parcelles si nécessaire.

Si ces 80 nouveaux sites recensés venaient à intégrer le schéma des espaces naturels sensibles de la Charente-Maritime, les ENS protégés représenteraient alors environ 16% du territoire avec ses 100 000 hectares, soit un des sites protégés les plus vastes de France. Objectif de ce schéma : préserver l’environnement, attirer des touristes et « avoir un argument supplémentaire pour contrer les projets éoliens », selon le président Dominique Bussereau, et tout ce qui pourrait dégrader la nature et les paysages.

Le nouveau schéma des espaces naturels sensibles

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