Carte des régions : la CCI Pau-Béarn enfonce le clou


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Carte des régions : la CCI Pau-Béarn enfonce le clou

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 25/07/2014 PAR Jean-Jacques Nicomette

Mercredi, plusieurs députés du département ont manifesté leur opposition à la fusion de l’Aquitaine avec le Poitou-Charentes et le Limousin : David Habib (PS) et Jean Lassalle (Modem) ont voté contre tandis que les socialistes Martine Lignières-Cassou, Nathalie Chabanne et Colette Capdevielle se sont abstenues.  Sylviane Alaux (PS), élue du Pays basque, a voté pour.

Cette mobilisation de la plupart des parlementaires locaux, exprimée également par le sénateur Modem Jean-Jacques Lasserre, est appréciée par Patrick de Stampa. Car, explique-t-il, la fusion avec le Midi-Pyrénées, correspond à une véritable réalité économique. De plus, elle  permettrait de faire du Béarn et de la Bigorre le « troisième pôle du grand sud-ouest ».

Des coopérations qu’il faut inscrire dans le droitCela dit, la bataille engagée est difficile. Selon Alain Rousset, le président du Conseil régional, la carte retenue actuellement n’empêchera pas l’Aquitaine d’avoir des coopérations avec d’autres.  Certes, répond Patrick de Stampa, des liens étroits sont déjà noués sur le terrain entre notre région et le Midi-Pyrénées.  L’aéronautique avec Aerospace valley  ou les  géosciences avec Avenia en fournissent des exemples au niveau des pôles de compétitivité.

Mais, ajoute-t-il, ces partenariats ont plus été le fait des acteurs de l’économie, qui ont réussi à faire valoir leur point de vue,  que des pouvoirs publics. Et ce type d’accord a besoin d’être inscrit dans le droit « pour s’imposer aux régions.  «  Car, qu’est-ce qui est prévu dans la réforme en matière de coopération entre territoires ? Rien. On n’en a pas parlé. »  Cette même absence de débat est également évoquée par le président de la CCI Pau-Béarn lorsqu’on lui demande comment le Pays basque pourrait s’intégrer dans un grand ensemble sudiste.

« Additionnons nos atouts »Quant à l’argument consistant à dire qu’une grande région disposant de deux capitales (Bordeaux et Toulouse) ne serait pas viable, il est jugé « d’un autre âge ». « Il est vrai que cela pose un problème. Mais on doit pouvoir arriver à trouver un partage harmonieux. Raisonnons en additionnant nos atouts,  plutôt qu’en les opposant. Ce qui  compte, c’est de gagner la bataille du développement économique, et donc de l’emploi. »

En dépit du « premier échec » enregistré par la fusion avec Midi-Pyrénées, Patrick de Stampa espère donc voir les choses évoluer. Quitte à ce que les Pyrénées-Atlantiques fassent jouer leur droit d’option pour aller vers la région de leur choix. Un droit dont les Haut-Pyrénéens discutent eux aussi, de leur côté.

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