Après quelques années d’attente et de travaux, il est enfin là, prêt à l’emploi. Le TEP-SCAN, un nouvel outil plus performant, est venu améliorer le service de médecine nucléaire de l’hôpital privé Francheville, en centre-ville de Périgueux. Cet équipement va permettre d’améliorer la qualité des soins et la quantité de patients pris en charge.
Quatre an de travail, de démarches et d’attente
L’arrivée du TEP-SCAN à Périgueux répond à une logique de territoire et de compétences. « L’Agence Régionale de Santé détermine un plan régional de santé, qui fixe le nombre de matériels pour un territoire. Il faut répondre à certains critères d’éligibilité pour recevoir ce genre d’équipements », note le Dr François Jambon, médecin radiologue.
« Il aura fallu quatre ans de travail, de démarches et d’attente pour enfin avoir les autorisations de l’ARS et de l’autorité de sûreté nucléaire. Les travaux ont démarré en juillet 2020 mais ont été plus longs que souhaité », ajoute Pierre Malterre, directeur général de l’hôpital privé Francheville. L’investissement global est de 2,4 millions d’euros.
L’hôpital a investi 1,1 million d’euros dans un bâtiment de 850 m2, qui accueille désormais les activités de scintigraphie et le TEP-SCAN. Le CIMROD, Centre d’Imagerie Médicale de Radiothérapie et d’Oncologie de la Dordogne, propriétaire d’un plateau technique complet, a de son côté investi 1,3 million d’euros pour l’acquisition du TEP-SCAN.
Le TEP-SCAN, outil de pointe
Seul détenteur d’un service de médecine nucléaire, et donc des compétences (2 médecins, 9 manipulateurs radio, 5 secrétaires médicales), l’hôpital, via le CIMROD, enrichit son offre. Celle-ci s’adresse à tous les patients du département notamment, les médecins conventionnés secteur 1. Un aspect non négligeable permettant d’accéder à cette technologie.
Le TEP-SCAN combine deux outils, la TEP, et le scanner. « La Tomographie par Émission de Positions permet de détecter les endroits précis où les produits radiopharmaceutiques injectés se sont fixés. On obtient une image à la fois anatomique et fonctionnelle, pour mieux voir l’évolution de la maladie, l’efficacité d’un traitement », développe le Dr Jambon.
Le service de médecine nucléaire est sous la responsabilité des docteurs Matthieu Larradet et Jean-Baptiste Ruiz. Ce dernier détaille le circuit du patient dans le service : « Le patient est accueilli au secrétariat, puis pris en charge par un manipulateur radio, qui l’emmène dans un box, où on va lui injecter le produit radioactif », commence-t-il.
« Le patient doit attendre 45 minutes, au repos, pour que le glucose se fixe sur les cellules. L’examen, le scanner plus la TEP, prend environ 10 minutes. Enfin, on propose une collation au patient, arrivé à jeun, le temps d’analyser les images. Au total, un patient reste environ 1h30 dans le service », liste le Dr Ruiz.
Un commentaire
Je suis contente de savoir que l’on peut faire un TEP-SCAN à Périgueux car j’ai eu un soucis et j’ai du aller à l’hôpital HAUT-LEVEQUE à Pessac début août, super