Bayonne-Boucau-Tarnos: la création est dans la rue avec les Ethiopiques


F.D.

Bayonne-Boucau-Tarnos: la création est dans la rue avec les Ethiopiques

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 03/03/2014 PAR Felix Dufour

D’abord, ces Ethiopiques tiennent leur nom d’un savant étonnant, Antoine d’Abbadie, grand voyageur et connaisseur de l’Ethiopie et l’un des principaux mécènes de la culture basque. Il est vrai qu’il est parfois difficile de trouver son chemin dans ce dédale, cette profusion d’animations, basées sur le partage multicultures, du pain au multilinguisme. Rencontres épiques dont Beñat précise « qu’il ne s’agit pas d’une festival de diffusion mais de création » La preuve? Il a en ligne de mire en juin la pastorale « Gerezien Dambora », à savoir le Temps des cerises. Avec un fruit qui a fait la célébrité du petit village d’Itxassou et dont un arbisseau sera planté devant la cité Breuer, cette muraille d’immeubles que l’on trouve à l’entrée Nord de Bayonne. Le mélange de Jean-Jaures, des communards et de l’agro-écologie avec l’association Graine-de-liberté.

Les Ethiopiques, un festival des villes ouvrières ?Car les Ethiopiques, sont profondément empreintes de valeurs sociales et ouvrières, qu’elles vont puiser du côté de Boucau-Tarnos, les villes ouvrières où se trouvaient ces forges de l’Adour qui ont employé jusqu’à 2 000 personnes. C’est un peu la marque de fabrique de ces Etiopiques. Le lien entre le rural et l’urbain. « Un corps à corps avec la ville », assure son directeur artistique.

Pendant cinq jours, photographes, vidéastes, musiciens, danseurs, comédiens se produiront dans les rues, dans les boulangeries, dans les écoles les salles d’expositions. Mais ces Ethiopiques ne seraient complètes et partagées par l’ensemble des 5 sens sans la présence de la musique, le beaume de toutes les désillusions, l’espoir de tous les rêves. Et là, Beñat, le créateur a apporté sa touche avec ce qu’il se fait de mieux pour éclairer ces cinq journées.

Qu’on en juge:
Mercredi 5 mars.- Concerts en appartements et dans les cafés avec les duos Alain Larribet et Eric Goaillard puis Joseba Irazoki et Beñat Achiary.
Jeudi 6 mars.- Au Carré, deux créations de danse et un solo musical avec Alain Lambert.
Vendredi 7 mars.- A 21h en l’église Sainte-Croix,concert avec Julen Achiary, Maddi Oihenart, Mohamed Boujalal et André Minvielle.
Samedi 8 mars.- A 20h30, les Ethiopiques aiment le jazz au théâtre de Bayonne « Yes is a pleasant country », avec Jeanne Added, le Trio Bengalifere, avec Denis Badault, le duo Sylvain Luc et Beñat Achiary.
Dimanche 9 mars.- Le festival se terminera par la Journée Boucau-Tarnos avec la matinale des Ethiopiques (récits de mémoires, la vie au temps des Forges de l’Adour), suivie d’un couscous puis d’un concert en l’église des Forges de Tarnos avec le duo Maddi Oihnart-Jérémy Garat, le duo Julie Calbete-Sophie Pornin et le « Peuple étincelle ».

Renseignements et ensemble du programme et portraits des participants sur: www.éthiopiques.fr

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