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PUBLIÉ LE 12/10/2011 PAR Nicolas CésarPour annoncer sa démission de l’UMP, Jean Castaings a envoyé un courrier en fin de semaine dernière à la présidente départementale du mouvement, l’ex ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie. Ancien président du Conseil général (de 2008 à 2011), conseiller général de Labastide-Clairence, il faisait partie des ténors à droite dans le département. S’estimant peu soutenu par le parti lors des dernières élections sénatoriales, il a décidé de rendre sa carte d’adhérent. Surtout, il pense que son échec est imputable à de trop nombreuses candidatures à droite, telles celles de Peyuco Duhart, le maire de Saint-Jean-de-Luz. Des candidatures, qui auraient, à ses yeux, dû être empêchées. Agé aujourd’hui de 73 ans, certains diront qu’il a fait son temps.
L’UMP perd du terrain au Conseil général
Mais, cette décision pourrait avoir d’importantes conséquences sur le groupe UMP au Conseil général. En effet, suite à la défection récente d’Hervé Lucbéreilh, les conseillers généraux de l’UMP ne sont plus désormais que cinq à l’assemblée départementale. Or, le nombre de six est obligatoire pour disposer d’un groupe. Max Brisson, son président, a maintenant jusqu’au début de l’année prochaine pour ramener un conseiller général dans ses filets. Sans quoi, la parole de l’UMP et ses moyens financiers seront sérieusement réduits au sein du Conseil général. Une situation quelque peu étonnante, alors même que l’institution a toujours été à droite depuis sa création. Du côté du PS, qui est pour la première fois de l’histoire majoritaire et à la tête de la collectivité, on se frotte les mains bien sûr.
Crédit photo : Alternatives paloises
