Anglet: la ministre de la Culture va rencontrer l’homme qui fait parler les murs


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Anglet: la ministre de la Culture va rencontrer l'homme qui fait parler les murs

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 23/01/2014 PAR Felix Dufour

@qui! – Quel parcours avez-vous ensuite effectué?
Franck Tallon – D’abord au sein d’un fonds d’architecture « Arc en rêve », dans les entrepôts de Bordeaux, au même endroit que le Musée d’art contemporain. J’y ai noué des relations avec des architectes pour travailler à la fois sur leur bâtiment, sur des éditions de diffusion de l’architecture avec la création d’une Maison d’édition qui s’appelait « In-ex alternative »  et nous donnait l’occasion de partir dans les grandes métropoles mondiales afin d’observer comment se construisaient les ville. De l’Amérique du Sud aux Etats-Unis en passant par la Chine. En même temps, j’ai développé un travail auprès d’institutions culturelles dont le Frac Aquitaine, le TNT de Bordeaux (actuellement Manufacture Atlantique) et j’ai fait beaucoup d’édition de livres d’art et d’architeture. J’ai aussi accumulé des relations avec des artistes, chorégraphes, designer, poêtes pour collaborrer sur des projets.

@! – Aujourd’hui,  à Bordeaux dans quel domaine vous êtes vous spécialisé?
F. T. – Actuellement, j’ai plusieurs casquettes: directeur artitique de la revue « Le Festin », artiste associé au TNBA, le théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, directeur artistique de la Communauté urbaine de Bordeaux (la CUB) et directeur artistique « JunkPage » diffusé en Gironde et sur l’ensemble de l’Aquitaine l’été. Mes champs d’intervention sont la ville au sens large, l’espace public, le 1%artistique, la signalétique urbaine et je collabore à des évènements divers comme, par exemple, l’habillage des TER Aquitaine.

@! – Comment en êtes arrivé au 1% d’Anglet?
F. T. –
Par le biais d’un appel d’offre public auquel j’ai répondu et j’ai fait partie des trois équipes retenues à concourrir. Deux mois après, chaque équipe devait présenter un projet à un groupe composé du maire Jean Espilondo, d’un représentant de ses services, d’un représentant du ministère de la Culture et de la Communication, de trois personnalités de l’Art contemporain et d’Isabelle Hayrault, l’architecte du projet. La question était complexe. Ils voulaient à la fois marquer le territoire de Quintaou comme un nouveau pôle culturel d’Anglet et intervenir dans le champs du bâtiment. Je leur ai demandé comment on marque un territoire avec la surenchère de signes et d’images qu’on peut voir dans nos villes, qu’est-ce-qui nous rassemble ici. C’est pour celà que j’ai pensée à créer une nouvelle place publique à travers un mur qui parle et dont j’espérais qu’il fasse parler…. A ce jour, cela a dépassé mes espérances.

200 slogans poétiques et graphiques !

@! – Le contenu est effectivement abondant et comment avez vous conçu ces bribes de phrases et d’expressions?
F. T. – J’ai bordé le travail par une écriture « poétique » alimentée à la fois par le souvenirs que j’avais de ce territoire, ses pratiques effectives, rugby, surf, golf, running, que j’ai vécues, le paysage et la géographie particulière de la ville. Mais aussi le monde de la culture au sens large (racines basques et gasconnes), Art de la scène, écriture et poésie et art plastique avec Beatrix- Enea à proximité. Compte-tenu des délais très serrés (deux mois d’étude et deux mois de réalisation), j’ai travaillé jour et nuit pour concevoir ces 200 slogans poétiques et graphiques et dessiner l’enseigne mobile, à l’extérieur, qui marque le territoire comme les « Hollywood signs » et renforcer l’idée qu’Anglet est la petite Californie française.

@! – Etes vous flatté que son inauguration s’effectue en présence de la Ministre de la Culture et de la Communication?
F. T. – Quand j’avais réalisé la scénographie du Pavillon français de la Biénale de Venise, elle avait été inaugurée par la ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel.(1) Mais je suis vraiment flatté. Cela veut dire, d’une certaine manière, que mon « mur qui parle » fait partie du patrimoine français.

(1) Ministre de 2007 à 2009, sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

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