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PUBLIÉ LE 31/03/2009 PAR Nicolas César« Malgré tous les efforts entrepris par le management pendant plus de deux mois afin de trouver des solutions pour restructurer sa dette, les négociations avec les partenaires financiers n’ont pu aboutir », a expliqué la société Couach, qui est cotée au second marché, dans un communiqué. Ne disposant plus de ce fait des ressources de trésorerie lui permettant d’honorer son carnet de commandes, le groupe s’est donc placé sous la protection du tribunal de commerce de Bordeaux et a été contraint de procéder au dépôt d’une déclaration de cessation de paiement. « Face à la crise économique, nous avons eu plusieurs clients, en difficulté financière, qui n’ont pu honorer leurs contrats », a souligné Jérôme Cao, le directeur général.
Un développement mal maîtrisé
Par ailleurs, il semblerait surtout que Didiez Cazeaux, qui pilote l’entreprise depuis les années 1990, ait mal maîtrisé son développement et sous-évalué les investissements que nécessitait la production de yachts de 50 mètres, ce qui a affaibli la trésorerie de la société.Du coup, méfiants, une partie des clients ont demandé une garantie sur les acomptes déjà versés à la commande. Ce qui a contraint, Didier Cazeaux à négocier, fin janvier, avec ses banques. Le président du tribunal de commerce devrait prendre sa décision mercredi 1er avril sur un éventuel dépôt de bilan. L’entreprise conçoit, fabrique et commercialise des yachts de luxe sur mesure, de 20 à 50 m. Elle a réalisé un chiffre d’affaires pour l’exercice 2007/2008 de 63 millions d’euros. Le cours sur Euronext a été suspendu jusqu’à nouvel ordre. Un dépôt de bilan serait dramatique sur le plan social. 300 salariés se retrouveraient sur le carreau, sans compter ses sous-traitants, au total, une dizaine, qui seraient mis en difficulté.
Nicolas César
