A Biarritz, la FNSEA en congrès se penche sur « professionnalisation des métiers de l’agriculture »


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A Biarritz, la FNSEA en congrès se penche sur "professionnalisation des métiers de l'agriculture"

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 26/03/2014 PAR Solène MÉRIC

Ce jeudi 26 mars, la présentation et le débat autour du rapport d’orientation «Renforcer la professionnalisation des métiers de l’agriculture», a permis au syndicat de mettre en lumière trois sujets délicats pour la profession agricole qui touchent au fondement même de l’activité et à sa pérennité: le statut d’agriculteur, pour l’heure inexistant ; la régression du foncier agricole et enfin, la question de la gestion des risques (climatiques, sanitaires et économiques) et, en lien, celle de l’assurance.
Trois thématiques pour lesquelles le rapport d’orientation permet donc au syndicat de se positionner et d’être force de proposition au niveau des instances politiques gouvernementales ou parlementaires. Et ceci à l’heure où la Loi sur l’avenir de l’agriculture, après avoir passé une première étape de débats à l’Assemblée nationale, se prépare à être discutée par les sénateurs.

Rémunérer les agriculteurs pour les services environnementauxSur le statut de l’agriculteur, au delà de la question (complexe) de la qualification du chef d’exploitation professionnel, c’est aussi la création d’un registre des actifs agricoles que la FNSEA aimerait pouvoir voir intégrer dans le projet de loi d’avenir, explique Jean-Bernard Bayeur, un des rapporteurs du rapport d’orientation.
Sur le thème du foncier, le béarnais Henri-Bies Péré s’est notamment attaché à mettre en avant l’idée de créer des « compensations agricoles » (en échos aux compensations environnementales) afin de compenser non seulement les pertes directes de production liées à un projet d’artificialisation mais aussi les pertes économiques plus globales subies à l’échelle de la filière ou d’un territoire par exemple. Autre idée que la FNSEA aimerait voir se généraliser: « la rémuneration pour services environnementaux ». « Une manière pour les agriculteurs de participer à la mise en oeuvre de la compensation écologique plutôt que de la subir » a martelé Henri Bies-Péré.
Enfin, le débat sur la gestion du risque et de l’assurance s’il s’est, en partie, cristallisé sur le caractère obligatoire ou non d’un socle assurantiel de base, n’a pas empêché Xavier Beulin, Président de la FNSEA de souligner qu’il s’agissait d’abord de chercher et de définir les différents dispositifs et mécanismes possible à mettre à en œuvre. Il a d’ailleurs suggéré, avec d’autres, une refondation de la PAC, à compter de 2018, qui placerait une politique de gestion des risques au cœur de ses préoccupations… Mais en la matière, il s’agira aussi de convaincre les autres partenaires européens, ce qui n’est pas chose faite, admet-il volontiers.

Une Europe décidément d’importance pour le monde agricole puisque c’est autour de l’avenir de la construction européenne que se tiendra la table ronde du dernier jour de congrès. Une table ronde qui interviendra après la proclamation des résultats des élections du Conseil d’administration du syndicat. Le nouveau bureau sera quant à lui élu début avril pour 3 ans. A ce sujet, Xavier Beulin n’a, a priori, pas de souci à se faire pour son siège de Président: il est le seul candidat à sa succession.

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