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PUBLIÉ LE 11/12/2011 PAR Nicolas CésarEn annonçant il y a un mois et demi qu’elle mettait un point final à 43 ans de lutte armée, l’ETA a lancé un appel aux gouvernements espagnol et français pour ouvrir un dialogue direct pour la résolution des conséquences du conflit. Le collectif de militants syndicaux, partis politiques et mouvements associatifs, qui organisait cette manifestation, a renouvelé samedi cette demande de dialogue. Première exigence, « l’arrêt immédiat des poursuites » contre Aurore Martin et Josu Ezparza, tous deux sous le coup d’un mandat européen (MAE), et en fuite. En tête du cortège figuraient symboliquement deux militants basques faisant l’objet d’un mandat d’arrêt européen validé par la justice française et susceptibles d’être à tout moment interpellés pour être remis aux autorités espagnoles, la Française Aurore Martin et l’Espagnol Josu Esparza. Cette demande d’arrêt des poursuites fait l’unanimité chez les partis nationalistes, syndicats et associations. En revanche, elle divise les partis politiques français.
Objectif : la résolution intégrale du conflit en Pays basque
« Pays basque, résolution démocratique maintenant », pouvait-on lire sur la banderole déployée par les milliers de manifestants samedi à Bayonne. La plupart d’entre eux venaient d’Espagne. La manifestation était soutenue par des élus socialistes et écologistes. L’objectif était de créer « un mouvement large en faveur de la résolution intégrale du conflit en Pays basque et la mise en place d’un processus démocratique ». La manifestation s’est déroulée sans incident. En revanche, l’UMP et le Parti de gauche, ne se sont pas positionnés pour dire s’ils soutenaient ou non la manifestation, malgré les sollicitations. « Depuis les premières manifestations pour Aurore Martin », il y a un an, « la mobilisation est de plus en plus importante ainsi que l’adhésion populaire », a fait remarquer Xabi Larralde, porte-parole de Batasuna, qui espère que cette manifestation permettra « d’obtenir des avancées vers un processus démocratique ».
Nicolas César
Crédit photo : CLAP 33
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