Une course au… travail
Traditionnellement, Monik Elgueta prépare chaque année plusieurs de ses élèves au concours. Passant plutôt pour une professeur stricte, les médailles des ses « protégés » ne sont cependant pas les plus importantes. « Ce n’est pas une course aux médailles, mais une course au travail » souligne Monik Elgueta. « Je veux en faire des danseuses et pas des médaillères. D’ailleurs lorsqu’on décroche l’or, c’est le pire, car on doit savoir le conserver ».
Vivre la danse
Ce qui compte avant tout c’est « comment on vit sa danse ». « C’est ce que je répète toujours à mes filles, qu’elles transpirent la danse et donnent une vie à leur mouvement » explique Mme Elgueta. Comment y parvenir ? « Je leur dis toujours qu’il faut absorber la musique pour que celle-ci resorte ensuite de l’intérieur en faisant vibrer leur corps ». Un trait artistique qui revêt néanmoins une importance essentielle. « Vous pouvez avoir la technique, le physique, mais si vous ne vivez pas votre danse vous n’y arriverez jamais » souligne-t-elle.
Sur scène – un autre monde
Marion et Joanna, 13 ans, sont toutes les deux élèves de la directrice artistique en personne et se préparent respectivement pour leur 5ème et 4ème concours international biarrot. La tension se fait de plus en plus resentir. Mais le plus grand stress est celui qui précède l’entrée sur scène. « A ce moment là on a l’impression d’avoir oublié les pas, mais une fois sur scène, on est comme dans un autre monde, avec la musique tout revient automatiquement, on regarde même pas le jury ni le public » racontent Marion et Joanna. En cas de faute technique ou d’oubli, les filles ont toujours une solution : « l’essentiel c’est de garder le sourire » avoue Joanna.
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