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PUBLIÉ LE 20/09/2018 PAR Felix DufourC’est le festival de cinéma de l’automne qui donne à Biarritz, depuis des années, le moral à ceux qui entrent à reculons dans l’arrière-arrière saison. Car il est empli de lumière, de soleil, de convivialité et cette culture ibérique qui fait chanter les mots et les images. Pour cette vingt-septième édition, il connaît des changements. Ainsi Serge Fhor remplace-t-il Jean-Pierre Laborde après sa démission de la présidence avec tambour et trompette et Antoine Sebire est-il devenu délégué général à la place de Jacques Arlandis. L’association Biarritz Festival modifie le casting au sein de son conseil d’administration. Ce duo avait l’an dernier pris le relais de Marc Bonduel le délégué général depuis dix ans et Jean-Marie Lemogodeuc. Lien de charme et de qualité, Lucile de Galan, demeure, elle, responsable du comité de sélection (notre photo).
Après le casting, le programme. Huit œuvres contre dix les années précédentes seront en compétition. En effet, en vue peut-être de concourir pour le Livre des records, un film de 14 heures (!) a été inscrit sur les tablettes. « La Flor », c’est son nom, un concentré de six histoires sera malgré tout programmé… en trois parties. La progression de la production argentine sera révélée par la présence de trois films dont un en association avec le voisin chilien.
Coup de projecteur sur l’Uruguay
L’Uruguay a une superficie totale de 176 220 km2 pour une population de 3 477 770 habitants.
La langue nationale est l’espagnol latino-américain. Le nord du pays est fortement influencé par le portugais. D’ailleurs à la frontière avec le Brésil, les locaux parlent un mélange de portugais et de castillan. L’Uruguay a donné au portugais un statut égal à l’espagnol/castillan dans son système éducatif le long de la frontière nord avec le Brésil. Dans le reste du pays, il est enseigné comme une matière obligatoire à compter de la 6e collège/6e année primaire.
Sa capitale est Montevideo, qui est également la plus grande ville du pays avec près de 1 500 000 habitants. Comme nombre de pays d’Amérique latine, il a fait l’objet de coups d’état.
Lors des rencontres littéraires de vendredi, salle des Ambassadeurs du casino, le Festival rendra hommage Juan Carlos Onetti, un des plus grands romanciers latino-américains, en présence de deux grands spécialistes de l’oeuvre de l’écrivain uruguayen, Jacques Aubergy et Thierry Clermont.
Un hommage à Astor Piazzolla
Ce festival Biarritz Amérique latine s’est installé dans la durée à Biarritz car il est détenteur de vertus cardinales. D’abord cette compétition cinématographique fait émerger et donne un indéniable coup de main à la production cinématographique du continent sud américain. dont la langue est familière à seulement une vingtaine de kilomètres, outre Bidassoa. Il est habillé d’expositions, de conférences de grande qualité et constitue aussi un véritable réservoir de savoirs pour les enseignants et les élèves et étudiants immergés dans la langue de Cervantes. Mais enfin, il s’est acquis les grâces du public de la Côte et du Pays basque car ses animations sont à son image: la fête et la musique. Ainsi jeudi à la Gare du Midi, l’accordéoniste Daniel Mille qui s’est créé une réputation en collaborant avec Barbara et Depardieu, avec son quintet rendra hommage au légendaire argentin Astor Piazzola. Il sera entouré de trois violoncellistes et un contrebassiste. Cinq autres soirées musicales et gratuites, elles, débuteront ce soir avec le pianiste uruguayen Luciano Supervielle. Samba brésilienne, jazz afro-beat funk, salsa – évidemment- hip hop cubain et cumbia colombienne suivront. Il y aura pire sur la Côte basque que d’entrer ainsi dans l’automne aux couleurs de l’Équateur.
Tous les films et le programe détaillé sur: www.festivaldebiarritz.com
