Transition, eau, attractivité : les priorités de 2023


Lors de ses voeux à la presse, Jean-Claude Leblois, le président du Département de la Haute-Vienne a déroulé les dossiers qui vont émailler l’année pour le Département.

Jean-Claude Leblois, président du Département de la Haute-VienneCorinne Merigaud | Aqui

Jean-Claude Leblois, président du Département de la Haute-Vienne, a évoqué les priorités de la collectivité en 2023 lors de ses voeux à la presse.

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 18/01/2023 PAR Corinne Merigaud

C’est avec une pensée pour tous ceux qui souffrent « dans un contexte social très difficile… qui agit sur le moral des Français» que Jean-Claude Leblois a commencé son discours de cérémonie des voeux. Avec des prix qui s’envolent « + 23 % pour l’énergie, +7 % et plus pour l’alimentation, cela passe difficilement pour certains ménages. »
En 2023, le Conseil départemental va garder le cap sur sa politique de transition écologique en accord avec « la feuille de route pour laquelle nous avons été élus. » De nombreux dossiers seront soumis au vote lors de la prochaine séance plénière évoquant « des opérations de rénovation énergétique, les énergies renouvelables et la ressource en eau et celle là, j’y tiens.»

« Voir couler l’eau des robinets dans 30 ans »

Le Département conduit une étude financée par l’agence de bassin Loire-Bretagne. Le but est d’évaluer toutes les ressources et de formuler des préconisations. Les conclusions devraient être dévoilées dans les prochains mois. « On a bien vu cet été que l’eau ne coulait pas dans tous les robinets rappelle-t-il, avec ce diagnostic nous avons deux objectifs, maintenir la qualité de l’eau et la quantité pour que dans trente ans, on puisse la voir couler des robinets. » Une ambition louable à condition de réguler, en amont, les usages entre utilisateurs « l’usage sanitaire pour les individus, après pour les industries et l’agriculture. On est le premier Département à lancer ce travail. » Il évoque l’indispensable « mutualisation et connexions des réseaux entre eux » sur un territoire sans nappe phréatique, d’où une approche particulière pour élaborer un schéma départemental de l’eau voire de bassin. « Je ne veux surtout pas l’aborder sous la forme d’une contrainte supplémentaire martèle-t-il, je veux que l’eau soit considérée comme une richesse, un atout de notre département. C’est un bien commun, à nous de le préserver pour en faire un élément d’attractivité.»

Les circuits courts plébiscités

Concernant les collèges, le président a rappelé l’importance des circuits courts car « l’alimentation est un enjeu de santé publique, on veut servir d’exemple. » Au-delà de cet enjeu sanitaire, il pointe du doigt les retombées pour l’économie locale pour « les exploitations qui diversifient leurs activités. » Quant au secteur culturel, associatif et sportif, il ne sera pas le parent pauvre, cette année car « il est indispensable pour le bien-vivre, pour passer de bons moments et pour la mixité» 
En termes de chantiers, l’année sera marquée par les travaux du stade couvert d’athlétisme, chiffré à plus de 17 M€, qui commenceront au printemps sur le site de Chéops.

On ne fait pas l’aumône. Nous payons les mêmes impôts que les autres et nous voulons avoir le même service de la part de l’Etat !

Enfin, il a évoqué la nécessité d’attirer de nouveaux habitants. Outre les atouts de la Haute-Vienne, l’attractivité passe par le désenclavement du territoire, celui-ci étant de plus en plus éloigné de Paris. La modernisation de la ligne ferroviaire POLT et l’obtention des rames neuves promises depuis quinze ans font figure d’Arlésienne. À l’initiative de Jean-Claude Leblois, un courrier a été adressé le 10 janvier pour solliciter une entrevue avec la Première ministre et le ministre des Transports. Cinq autres présidents de Départements concernés l’ont cosigné. « Notre département qui est attractif par son cadre de vie ne doit pas être abandonné par les structures ferroviaires et routières qui le desservent pointe-t-il, on ne fait pas l’aumône. Nous payons les mêmes impôts que les autres et nous voulons avoir le même service de la part de l’Etat. Il nous faut ce coup de pouce pour continuer à se développer. »

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