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PUBLIÉ LE 03/06/2014 PAR Julie DevilderPour cette 4e édition du festival de la satire où l’on croise aussi bien des curistes aux cheveux blancs permanentés que des punks crête iroquoise, le plateau qui rassemble des artistes qui n’ont pas forcément l’habitude de se croiser (humoristes, musiciens, dessinateurs…) est une fois de plus alléchant.
Parrainé par un Bruno Solo à la « simplicité déconcertante », le festival devrait garder de son « esprit grolandais qui ne se prend pas au sérieux », selon Marc Large, aussi dessinateur de presse.
Si le one man show de François-Xavier Demaison a dû être annulé (la faute aux intempéries de l’hiver qui ont ravagé la belle salle de l’Atrium), la projection des Brèves de comptoir de Jean-Michel Ribes en avant-première, la conférence scientifico-louffoque du Presqu’idigitateur ou celle plus sérieuse sur la satire dans l’information, feront les belles heures de ce week-end non-conformiste.
Pigalle, Sinsemilia et The Inspector CluzoA surveiller aussi le carré des dessinateurs de presse, avec notamment l’Iranien réfugié politique Kianoush. Stéphane de Groodt, acteur et humoriste belge, sera aussi de la partie, tout comme Noël Godin l’entarteur…
Sur la grande scène ouverte qui parie sur le beau temps au coeur du village satirique collé aux arènes centenaires de la ville, se produiront aussi l’inoubliable Corbier du Club Dorothée en chansonnier, ou Monsieur Tristan et ses chansons artisanales.
Côté concerts, le public attend certainement samedi Pigalle dont c’est le retour après des années d’absence. Un sacré moment en perspective aussi avec Sinsemilia, les Sugar and Tiger (Wampas Family) ou encore avec The Inspector Cluzo, le groupe montois rock-funk qui a fait le tour du monde et qui « localement tardait à recevoir l’hommage qu’il mérite », souligne Marc Large le dacquois… pas peu fier de ce symbole dans la guerre des clochers qui oppose les deux villes landaises.
Globalement, pointe l’organisateur, « on sait qu’on invite des électrons libres avec une liberté de ton incontrôlable » car Satiradax, « c’est aussi une volonté de défendre la liberté d’expression ». Coluche et Desproges doivent en tout cas regarder le festival d’un œil bienveillant.
Accès gratuit toute la journée. 10€ à partir de 18h (5€ – de 25 ans). www.satiradax.fr/
