Premières journées régionales de la médecine réparatrice : mettre en contact industriels et professionnels


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Premières journées régionales de la médecine réparatrice : mettre en contact industriels et professionnels

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 13/01/2019 PAR Julien PRIVAT
En préambule des premières journées régionales, Françoise Jeanson, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine déléguée à la Santé et à la Silver économie, a visité l’ABS Lab de l’université de Poitiers (un laboratoire spécialisé en anatomie, biomécanique et simulation) qui dispense notamment une formation par simulation chirurgicale sur le modèle SimLife. Dans ce bloc opératoire, un peu particulier, composé de plusieurs tables d’opération, des étudiants, en 3e année d’internat de médecine se font la main. Différents scénarii sont programmables pour enseigner aussi bien aux étudiants qu’aux chirurgiens les gestes « justes ». « Pour l’instant, nous avons quatre tables d’opération SimLife à Poitiers et deux à Reims, nous sommes en rupture de stock »  explique Cyril Brèque, directeur général de la société Simedys qui diffuse SimLife au niveau national et international. « On peut créer des situations simples ou complexes, des événements accidentels, ce qui permet de gérer le stress et de voir comment on réagit face à certains événements inattendus » , confie Jean-Pierre Richer, professeur d’université et responsable d’ABS Lab. Au total, ils sont 300 a avoir été formés sur ce simulateur revascularisé et reventilé  depuis 2014.
 
Des corps reventilés
Simlife sert, depuis deux ans maintenant, à l’École francophone du prélèvement multi-organes (EFPMO). Une centaine de médecins a pu s’exercer sur les greffes en conditions réelles en reventilant des corps donnés à la science. « Cela permet aussi que les équipes se comprennent mieux et améliorent les processus lors des opérations » explique le professeur Benoit Barrou, de la Pitié Salpêtrière, fondateur de l’EFPMO.
 
Ces journées sont surtout composées de conférences, de tables rondes, d’ateliers de travail.
Le procédé HEMO2life a été mis à l’honneur. Il s’agit d’une hémoglobine marine extracellulaire. Cette innovation majeure est utile pour la préservation des greffes et la réparation des tissus. Franck Zal, Directeur Général et Directeur scientifique de la société Hemarina, qui a mis au point ce procédé, a pu expliquer ses avancées. Une innovation testée lors de 60 greffes de rein cette année dans plusieurs CHU à Brest, Limoges, Lyon, Paris, Poitiers, et Tours.
 
Quant aux 4 ateliers de travail, ils ont abordé les thématiques suivantes : la formation moderne et évolutive des chirurgiens à l’ère de la simulation et de la robotique ; les implants chirurgicaux, les prothèses, les orthèses, la réparation fonctionnelle et la lutte contre le handicap et la douleur ; la médecine régénérative, ingénierie tissulaire et organoïdes ; les défis de la transplantation d’organes face au manque de greffons, du donneur à la surveillance de la greffe. Ces ateliers apportaient une mise en perspective et permettaient de découvrir les forces régionales dans ces domaines, que ce soient des professeurs d’université, doctorants mais également des entreprises régionales spécialisées dans le secteur. L’occasion donc de faire des rencontres. 
 
De nouveaux rendez-vous
Thierry Hauet, Professeur des Universités-Praticien Hospitalier,  Chef de Service de Biochimie et Coordonateur de la plateforme IBiSA MOPICT et de la Fédération Hospitalo Universitaire organise la coordination scientifique de ces journées régionales. Il semble satisfait et promet que de rendez-vous auront bien lieu. « On a l’intention de tourner. Limoges ou Bordeaux accueilleront sans doute notre prochain rendez-vous. J’ai trouvé très intéressant de pouvoir faire se rencontrer les industriels et le monde académique pour présenter le savoir-faire régional. Puis il y a tant de thématiques à aborder. Le domaine de la médecine réparatrice est vaste. Plusieurs aspects peuvent émerger. » Sachant que la médecine est un domaine sans cesse en évolution.
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