Port de Bayonne : Alain Rousset chez Castel


F.D.

Port de Bayonne : Alain Rousset chez Castel

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 07/02/2014 PAR Felix Dufour

La Région aquitaine, propriétaire depuis 2006 du port de Bayonne, avait programmé la visite de son président de longue date. Alain Rousset souhaitait en effet de visu, constater l’état d’avancement du dernier investissement du Conseil régional: la reconstruction d’un quai de 180 mètres quartier de  Blancpignon à Anglet qui représente un investissement de 16,4 millions d’euros, dont 3,9 millions de fonds européen du Feder, et joliment baptisé Castel. Les évènements qui se sont produits l’avant-veille à l’entrée du port méritaient un détour de la délégation et tombaient à pic pour élargir le sujet… à celui de l’embouchure de l’Adour.

« La Région croit au développement économique de ce port, préçisait avant la visite du quai et de son aire de stockage de 8000 m2, le président Rousset, entouré de Bernard Uthurry, vice président du Conseil régional en charge des infrastructures et des transports, de Mathieu Bergé, Conseiller régional en charge du port de Bayonne et Alain Garetta, directeur de la Chambre de commerce. « Depuis que nous en sommes propriétaires, nous avons investi 35 millions d’euros, ajoutait-il, soit un montant sept fois supérieur à l’engagement de l’état de 2000 à 2006. »

50% du trafic maritime sud-nord de l’Europe passe par l’océan AtlantiqueCes derniers travaux, qui succèdent à la construction d’un premier quai de 200 mètres, devraient être terminés en fin d’année. Cette deuxième tranche de l’opération a pour but d’accueillir des porte-containeurs et de transférer cette activité de Saint-Bernard, rive droite, vers Blancpignon sur la rive gauche. Et permettre ainsi à l’autre rive de développer de nouvelles activités industrielles. « Des activités qui doivent être compatibles avec la proximité urbaine qui gagne du terrain et définies dans le schéma directeur d’aménagement, poursuivait Alain Rousset. Cette activité fait l’objet d’un large consensus, comme l’a récement souligné une enquète de satisfaction ».
Alain Garreta, directeur de la CCI et gestionnaire du port d’ajouter:  « Le port est aujourd’hui triplement certifié Iso: sécurité, qualité environnement et desserte. »
« 50% du trafic maritime sud-nord de l’Europe passe par l’océan Atlantique et donc Bayonne. Mais il faut être en mesure de pouvoir accueillir les plus gros porte-containeurs aujourd’hui incontournables dans le domaine du transport. Ce sont les objectifs des aménagement de ce port. » concluait Alain Rousset.

Enrayer une baisse du traficLa Région et la Chambre de commerce de Bayonne ne veulent pas rester sur des chiffres décevants enregistrés depuis 2011 en raison de la fermeture des raffineries du midi à Boucau en 2007 et de Celanèse à Pardies en 2009. Jusque-là, pendant 15 ans, Bayonne s’était maintenu avec 3 à 4 millions de tonnes à la neuvième place des ports français et premier port français décentralisé pour le trafic dit de vrac.

La tempête Klaus et l’exportation du bois généré par cette tempête avaient masqué cette regression, portant même le port de Bayonne à la première place européenne de ce type de tranport avec 1 million de tonnes qui va aller ensuite decrescendo. Entre 2012 et 2013, retour à la réalité avec un trafic passé de 3,3 millions de tonnes à 2,6. Une baisse qui cette fois s’explique principalement par les mauvais résultats de l’entreprise Celsa, premier client du port en raison de la crise mondiale de l’acier.
Pour 2014, les prévisions de trafic annoncées sont de 2,9 millions de tonnes avec une reprise de Celsa. En outre, l’acquisition toute récente d’une drague devrait optimiser les accès au port et faciliter l’émergence de nouveaux trafics.

L’embouchure ce sera pour plus tardCette perspective d’accueil de plus gros bateaux – objectif 240 m contre 180 – devrait plus tard s’accompagner d’une rectification de l’embouchure de l’Adour. « Celà coûterait au moins 60 millions d’euros et pour l’heure cela est incompatible avec les finances publiques a conclu le président Rousset, en ajoutant qu’à terme ce reprofilage deviendrait une necessité.

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