Philippe Madrelle, président du Conseil général de Gironde : des voeux très politiques


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Philippe Madrelle, président du Conseil général de Gironde : des voeux très politiques

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 11/01/2008 PAR Nicolas César

Il n’aura fallu attendre que deux minutes pour que Philippe Madrelle, président socialiste du Conseil général de Gironde, assène ses premières critiques envers Nicolas Sarkozy. Pour lui, c’est le « président du moi je », reprenant ainsi l’expression de François Hollande, premier secrétaire du PS. « Toutes ses promesses sont restées lettre morte, comme par exemple sur la question du pouvoir d’achat » souligne t-il. L’occasion pour lui de rappeler que les citoyens girondins n’ont pas cédé aux « sirènes de Sarkozy ». « Il ne faut pas oublier que Ségolène Royal a fait 52% à Bordeaux, aux dernières présidentielles. »

« Alain Rousset a une chance historique de prendre la mairie de Bordeaux »

« Jamais, une liste de gauche n’a été en aussi bonne position pour gagner aux municipales à Bordeaux » souligne Philippe Madrelle, qui a lancé Alain Rousset en politique. Il fut d’ailleurs, un temps, son directeur de cabinet au Conseil Régional d’Aquitaine. Selon lui, le contexte politique, avec notamment « le revers terrible » d’Alain Juppé face à la socialiste Michèle Delaunay aux législatives, est très favorable.
« Ces élections municipales seront l’occasion de sortir un carton jaune à Nicolas Sarkozy » espère t-il. Voilà 60 ans, que la gauche rêve de conquérir la mairie de Bordeaux. » « Alain Rousset a une chance historique. L’alternance est en train de se faire » a-t-il ajouté.

Il a également évoqué les élections cantonales, qui se déroulent aussi les 9 et 16 mars prochains. En Gironde, la gauche présente 14 candidats nouveaux et 8 femmes titulaires, a souligné Philippe Madrelle. Il entend que la gauche, qui possède déjà 46 postes de conseillers généraux sur 63, accroisse encore un peu plus son influence.

« Supprimer, les Conseils généraux : une absurdité »

Quant à la proposition de la commission Attali de supprimer les départements, Philippe Madrelle l’a qualifié « d’absurde et de choquante ». « Cette proposition technocratique montre bien leur méconnaissance du terrain » a-t-il déclaré. D’ailleurs, l’Assemblée des départements de Francea regretté de ne pas avoir été consultée, ni aucun des 102 présidents de conseils généraux. Philippe Madrelle a ainsi rappelé que le Conseil général de Gironde emploie 6 200 personnes, ce qui en fait le deuxième employeur de Gironde, après le CHU de Bordeaux, et œuvre beaucoup en matière de social. « Nous sommes aujourd’hui le dernier rempart contre la précarité (maison départementale de la solidarité et de l’insertion…) » alerte t-il. Ceci dit, l’idée n’est pas nouvelle. Elle avait été lancée par Alain Juppé, il y a deux ou trois ans, dans une tribune libre du « Figaro ».

 

Nicolas César


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