Dans les Pyrénées-atlantiques les têtes à Droite sont tombées


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Du Béarn au Pays Basque, avant les élections législatives Jean Lassalle et François Maïtia battent la campagne

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/06/2012 PAR Olivier Darrioumerle

« Cette victoire, c’est d’abord la vôtre mais aussi celle des femmes, Nathalie, Colette, Sylviane… », commente Martine Lignières-Cassou, député-maire de Pau, élue pour la quatrième fois consécutivement dans la première circonscription avec 57,64% des suffrages. Nathalie Chabanne, Colette Capdevielle et Sylviane Alaux ont respectivement fait chuter François Bayrou, Jean Grenet et Michèle Alliot-Marie, trois barons du département.

Le maire de Bayonne sévèrement battu dans sa ville  par son adversaire( 43% contre 56% ), enregistre un retard de près de 8000 voix dans la circonscription. Nathalie Chabanne, quant à elle, a profité d’une triangulaire qui plaçait François Bayrou en ballottage défavorable. Une victoire nette de la socialiste 42,78% contre 30,17 pour le patron du Modem et 27,04 pour le jeune loup de l’UMP qui savourait ce soir une quasi-victoire, déclarant en aparté « la place est libre …»

Fin d’une longue descente aux enfers pour L’UMP dans les Pyrénées-atlantiques. Après avoir perdu leur dernier sénateur en septembre, l’UMP abandonne une forteresse que l’on disait imprenable dans les Pyrénées-atlantiques. La 6ème circonscprition de Michèle Alliot-Marie (Saint-jean-de-Luz- Biarritz ) est passée à gauche. MAM, réélue sept fois d’affilé, chute de 10 points exactement par rapport à 2007. La conseillère régionale, Sylviane Alliaux, tient donc sa revanche, elle qui affrontait MAM pour la troisième fois.

Jean Lassalle, l’imbattable

Mais L’UMP n’a peut être pas tout perdu. En soutenant Jean Lassalle, le député Modem sortant, la Droite a consolidé une amitié précieuse. Après une rude bataille dans la circonscription basco-béarnaise, il l’emporte finalement de justesse : 25 655 voix (50,98%) contre 24 664 voix (49,02%). François Maitia enrage de ne pas avoir réussi à traduire les 60% de François Hollande en un poste de député socialiste.

La répartition des votes a suivi le schéma classique d’un Pays basque qui vote à droite, et d’un Béarn qui vote à gauche. Et les les cinq cantons du Pays basque intérieur ( Baïgorry, Hasparren, Saint-Palais, Iholdy, Saint-Jean-Pied de Port ), ont voté massivement pour Jean-Lassalle, marquant une préférence pour l’élu béarnais plutôt que pour l’élu basque.

Jean Lassalle a certainement profité d’un soutien des abertzale qui avaient décidé de bouder le PS faute d’avoir d’avoir reçu des engagements fermes sur des questions comme celles des prisonniers, de la langue basque ou de la LGV. Celui que Bayrou appelait le « Fakir » , pour s’être toujours sorti de situations électorales épineuses, a de nouveau justifié son surnom. 

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