Pierre Hurmic défend l’économie sociale et solidaire à l’ONU


Le 18 avril dernier, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution visant à développer l'économie sociale et solidaire. Le maire de Bordeaux, président du Forum mondial de l’économie sociale et solidaire, s'est exprimé le lendemain.

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Pierre Hurmic

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 21/04/2023 PAR Manon Gazin

Une résolution qui « n’est pas le fruit du hasard », selon Pierre Hurmic. Le 18 avril dernier, l’Assemblée générale des Nations Unies (un des organes principaux de l’ONU) a adopté la résolution visant à « promouvoir l’économie sociale et solidaire pour le développement
soutenable » (ESS). » Le maire de Bordeaux, président du Forum mondial de l’économie sociale et solidaire (abrégé « GSEF » pour Global Forum for Social and Solidarity Economy) a tenu à s’exprimer lors d’une conférence organisée dès le lendemain. 

Entouré d’autres membres locaux et internationaux engagés dans le développement de l’ESS, Pierre Hurmic a salué le « pas en avant » que représente cette initiative. « Mon souhait, lorsque j’ai pris cette présidence, était d’arriver à prouver que nous arriverions à faire en sorte que l’économie sociale et solidaire continue à progresser », a-t-il déclaré. « Depuis que j’assume la présidence du GSEF, il y a plutôt un bon alignement des astres. Et je trouve que ça évolue dans le bon sens ». 

En juillet 2022, Pierre Hurmic avait tenu un discours à l’ONU, à New York, afin de faire adopter cette résolution, alors que la Gironde était en proie aux flammes.

« D’autres pages vont s’écrire très rapidement »

Pour le maire de Bordeaux, à la tête du GSEF depuis un an, cette adoption reste encore une étape, la première d’une longue série. « La page n’est pas définitivement écrite », a-t-il affirmé, avant d’ajouter : « Nous allons continuer à nous battre pour que l’ESS ne soit plus pensée comme une économie interactive ou un amortisseur de crise, mais comme un pilier de l’économie de demain ».

Une économie qui concernent particulièrement les jeunes générations, qui « aspirent à changer de travail et à y trouver du sens », et les consommateurs, qui « aspirent à trouver davantage d’éthique sur l’étiquette », selon le maire de Bordeaux. 

Une grande avancée pour les acteurs du développement de l’ESS

Le texte, fruit d’un travail de plaidoyer initié en 2015 par un groupe de pays pour la reconnaissance internationale de l’ESS, fait porter de nombreux espoirs pour ses acteurs. Le GSEF espère que cette résolution « encouragera les États membres à promouvoir et mettre en place des
politiques publiques nationales, régionales et locales permettant de développer l’ESS, y compris via l’adoption de textes législatifs ». 

Prochaine étape pour le président du GSEF : Dakar, où se tiendra du 1er au 6 mai le Forum Mondial de l’Economie Sociale et Solidaire. 

Mouvement social et économique, l’économie sociale et solidaire est mise en oeuvre par des structures aux formes très diverses. Le concept désigne un ensemble d’entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou encore fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale. Avec la loi du 31 juillet 2014, qui a pour objectif de soutenir et développer le secteur, l’ESS a acquis un véritable statut juridique. 


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