Mutualisation : Cenon garde ses distances


E.Diaz

Mutualisation : Cenon garde ses distances

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 09/05/2017 PAR Emmanuelle Diaz

A Cenon, après dix ans de concertations, réflexions et propositions diverses, la réhabilitation du complexe de tennis de Palmer -dont la première pierre a été posée en décembre dernier- touche à sa fin. Réalisés par l’architecte bordelais Guy-Vincent Brel co-gérant de l’agence Label Architectures, les travaux, d’un coût global de 3,9 millions € (dont 566 157 € fournis par la Métropole et 150 000 € par la Région), auront permis de repenser totalement le site. Un complexe qui accueille désormais 9 courts ( 6 en terre battue et 3 en résine, dont 7 couverts en hiver), 555 m2 de surfaces bâties hors courts couverts (dont un club house de 130 m2, un restaurant de 143 m2 , deux bureaux associatifs, un d’éducateur, une salle de réunion, un local technique de stockage de matériel et 100 m2 de vestiaires et douches) et un padel. A noter également deux terrasses de 73 m2 pour le club house et le restaurant et une terrasse panoramique spectateurs de 200 m2 sur les vestiaires. Des aménagements intégrés au château Tranchère ainsi qu’au site naturel du Parc Palmer et dont la vue surplombant la région bordelaise offre un plus non négligeable à ce club fort de 400 adhérents.
Une réalisation, inaugurée le 17 septembre prochain qu’Alain Juppé est d’ailleurs venu visiter vendredi dernier, dans le cadre du point d’étape que le Maire de Bordeaux effectue actuellement sur les projets en cours, au sein des vingt huit communes de la Métropole. Et l’occasion pour Alain David, maire le commune, d’évoquer d’autres grands projets tels que la future quatrième salle du Rocher de Palmer qui accueille « 200 000 spectateurs et 400 manifestations par an ».

La mutualisation en question

Une visite qui s’est poursuivie par un conseil municipal lors duquel a notamment été abordée la question de la mutualisation de Bordeaux Métropole. Mettant en avant, en guise de prologue, « l’intérêt tout particulier (qu’il) porte à la rive droite », Alain Juppé a également tenu à rappeler que ce processus, étant « fait pour aider les communes » par la mise en commun de certains services (avec à la clé une « qualité garantie des services rendus et une meilleure utilisation des moyens »), elles avaient tout intérêt à « monter dans le train » ; et ce d’autant plus qu’elles pouvaient choisir les domaines et leur degré de mutualisation. Une liberté que le Maire de Bordeaux a cependant tempérée en précisant qu’une fois engagé, « on ne descendait pas du train en marche ».
Une proposition que Alain David a préféré, pour l’instant décliner : « nous sommes une petite commune de 550 ha et 24 000 habitants bien desservie par le tram et la gare multi-modale. La mairie annexe la gestion du personnel et les services fonctionnent bien. Pourquoi changer quelque chose qui marche? ». Autre argument invoqué par l’élu : le fait de dépendre d’un pôle territorial qui n’est pas sur le territoire de la commune : « Cette proximité, nous y tenons ». Avant de conclure : « si un jour, on voit que l’intérêt pour les communes qui ont mutualisé est suffisamment convaincant, on verra ».

Alain Juppé rappelant, pour sa part que 18 communes sur 28 soit 80% de la population de la Métropole sont actuellement concernées par la mutualisation et que le retour est globalement favorable.tennis palmer bis

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