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PUBLIÉ LE 13/09/2009 PAR Piotr CzarzastyEn chantier depuis 2006, le projet d’une nouvelle salle associative a vu finalement le jour au Taillan-Médoc samedi dernier (12 septembre) en présence des grands noms du paysage politique girondin et de quelques 200 Taillanais. Le « Palio » aura une double vocation: culturelle d’une part, pour tous genres de représentations théâtrales, spectacles, concerts ou ateliers, avec une scène de 60 m2, des loges et une régie, spécialement prévues à cet effet; et sportive d’autre part (gymnastique, danse, tennis de table), avec des vestiaires pour joueurs et arbitres.
Une vocation culturelle et sportive
Une salle polyvalente donc, répondant pleinement, selon les autorités municipales, aux attentes des habitants. « Il était vraiment nécessaire de construire une nouvelle salle qui pourrait accueillir toutes les associations. », soulignait M. Freygefond qui a rappelé et remercié, par la même occasion, la Maison des Jeunes pour ses « 40 ans de services », consacrés jusqu’à présent à la vieassociative du Taillan. Le « Palio » est désormais une salle accessible à tous, adaptée à tous types de handicaps et intégrant le déplacement des personnes vieillissantes ou accidentées. Pour ce qui est du respect de l’environnement – un autre aspect incontournable pour tout nouveau bâtiment – la salle est une construction « éco-responsable » répondant, de par les matériaux et la technologie utilisés, aux critères de Haute Qualité Environnementale.
Une inauguration transformée en débat politique
Outre ces détails techniques, l’inauguration même de la nouvelle salle n’a été qu’une nouvelle occasion pour un échange musclé entre Alain Rousset et Philippe Madrelle d’un côté et le secrétaire général de la préfecture de la Gironde, Bernard Gonzalez de l’autre, concernant le nouveau projet de loi sur les collectivités territoriales. M. Madrelle a souligné, ainsi, pour sa part que « des projets comme la salle du Palio ne verraient jamais le jour si un tel projet de loi était adopté.» Alain Rousset, quant à lui, a évoqué le « recul démocratique » qu’allait engendrer cette réforme qu’il a résumée comme une « recentralisation stupide ». Au nom de l’Etat, M. Gonzalez a pris soin de ne pas se laisser provoquer ni de continuer le débat en remarquant, non sans quelque cynisme, qu’il serait plus nécessaire « de mettre en place une taxe sur certains discours » qu’une taxe carbone, le regard tourné vers Alain Rousset.
Piotr Czarzasty
