Le horse-ball néo-aquitain recrute !


Le horse-ball, sport prisé au Salon de l’agriculture de Bordeaux, fait son grand retour. Au total, 6 équipes s’affrontent dans la grande carrière pour promouvoir la discipline, encore peu répandue en France et dans la région.

Quatres chevaux montés par des cavaliers se font des passes pour s'entrainer au match de horse-ball.Clémence Deguy | Aqui

L’écurie de Quentin et l’écurie de Saint-selve se sont affrontées dans la grande carrière du salon de l’agriculture.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 14/05/2023 PAR Clémence Deguy

Quelque 300 joueurs de horse-ball sont référencés en Nouvelle-Aquitaine. « Dans la région il n’y a pas beaucoup d’équipes », commente Nathan Laforgue, joueur amateur. Et pour cause : « les clubs historiques ont une forte expérience et il est difficile de faire connaître les nouveaux », précise Franck Reyne, organisateur des compétitions de horse-ball sur le Salon de l’agriculture 2023 et Fondateur des Ecuries de Saint-Selves.  Son souhait : « Que les petits clubs puissent jouer avec des clubs qui ont une grande expérience. S’il n’y a que deux joueurs dans le club, il faudrait qu’ils s’associent avec d’autres écuries », termine Franck Reyne.

Rapidité, maîtrise et dextérité 

Inventé en France dans les années 70, le horse-ball s’inspire du pato Argentin. Les règles du jeu sont simples : marquer le plus de points dans les paniers verticaux d’une hauteur de 3m50. L’équipe composée de 4 joueurs et de 2 remplaçants, doit se faire 3 passes avec 3 personnes différentes avant de marquer. Un match de 2 fois 10 minutes qui demande rapidité, maîtrise et dextérité avec les chevaux. Sur le Salon de l’agriculture, 6 équipes s’affrontent. Un total de 50 joueurs et plus d’une centaine d’accompagnateurs pour prendre soin des chevaux. 

Le horse-ball est accessible à partir de 8 ans. Au début, les jeunes jouent en équipes mixtes. « J’ai joué en mixte en cadet et jusqu’en régionale, explique Mathilde Brousseau, joueuse de horse-ball. Mais en général au niveau physique ça devient compliqué, ça bouscule ». Un décalage de force qui l’a amenée à jouer avec sa propre équipe féminine. 

Le ballon du horse-ball est un ballon de foot avec des anses en cuir. Pour les catégories féminines, le ballon est un peu plus petit.

Nathan Laforgue pratique ce sport depuis une dizaine d’années dans les écuries de Quentin, près de Libourne. « Je faisais de l’équitation et je jouais au rugby, je devais faire un choix au collège. Le horse-ball était un bon compromis », explique-t-il. Accompagné de son cheval blanc Sugar depuis 4 ans, le lien est fort entre les deux. « On touche le moins possible aux rênes pendant un match. On le dirige avec les jambes mais il sait où aller. Je l’ai beaucoup entraîné, c’est un cheval très à l’écoute », poursuit Nathan Laforgue. Là où certains préfèrent défendre ou la vitesse, le point fort du joueur est le ramassage de la balle. 

Après avoir participé deux fois au Tournoi international de horse-ball à Montpellier, Nathan Laforgue et son équipe s’attaquent au Championnat de France amateur de horse-ball à Versailles le 1er et 2 juillet 2023.

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