« Cette année nous avons voulu avec toute l’équipe donner un nouveau souffle à ce festival qui nous tient tant à cœur. Il nous est apparu essentiel que cette édition puisse être saisie, questionnée par les artistes eux-mêmes. Alors tout naturellement l’idée d’associer chaque année un artiste à la programmation a été une évidence » annonce Kristian Frédric. Cette sixième édition jette son dévolu sur Olivier de Sagazan ; « premier bâtisseur qui bousculera, par ses invités, par son exposition et ses propres performances, notre perception de l’humain » promet le directeur artistique.
Outre l’exposition de l’artiste associé au Carré Bonnat, de nombreux autres rendez-vous devraient marquer cette sixième édition. « Gigotronc» performance en duo, visuelle et sonore de trente minutes au total se pose en tant que « streaptease métaphysique » (jeudi 17 novembre). Concoctée par les élèves du conservatoire de Bayonne, « l’improbable promenade » permet une découverte de la ville de Bayonne, en musique, ponctuée par de nombreux arrêts dans les historiques penas (samedi 19 novembre). Les écuries de Baroja se transforment quant à elles en piste de danse pour le moins originale : Après une mise en disponibilité corporelle, Richard Nadal et Violette Guillarme y travailleront les notions de faux-pas, du maladroit et du malhabile. Le Colisée de Biarritz recevra quant à lui une performance de la Compagnie Divergences : S’inspirant du « Petit Chaperon Rouge » et notamment du rapport entre sexualité et bestialité, la prochaine création de la compagnie, intitulée « Rotkapchen » est livrée en avant première sur scène, dans une version « encore fraîche et non digérée » ( mardi 22 novembre). En partenariat avec l’Institut Culturel Basque, « Elektro plist » est une performance en destination du jeune public : un véritable voyage musical autour des meilleures chansons de l’institutrice chanteuse Pantxika (mercredi 23 novembre).
Stéphane Baillet
Crédit photo : festival des rencontres improbables
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