L’agri-voltaïsme offre à Elsa le premier prix Joël-Aubert


La jeune étudiante en journalisme Elsa Teiton, est lauréate de la première édition du prix Joël-Aubert, remis lundi dans le cadre du Salon de l’agriculture à Bordeaux. En hommage à Joël Aubert, directeur de presse et fondateur du site Aqui.fr

Cyrille Pitois | Aqui

Elsa Teiton reçoit le prix Joël-Aubert

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 15/05/2023 PAR Cyrille Pitois

Etudiante de niveau bac +4, en 1 ère année de master au CFJ de Paris, Elsa Teiton a reçu lundi midi le prix Joël-Aubert, en hommage au fondateur du site Aqui.fr, décédé en 2021.

« En voyant l’annonce de ce prix relayé par mon école, comme je viens de la Creuse, un département de Nouvelle-Aquitaine et que je suis issue du milieu agricole, avec des grands-parents agriculteurs, je me suis dit pourquoi pas. »

Elle réfléchit au sujet avec son papa technicien agricole. « On a parlé de l’agrivoltaïsme. J’ai vu que c’était dans l’actu avec un projet de loi au Parlement. J’ai contacté différentes personnes et j’ai vu qu’il y avait un sujet à traiter. » Un reportage mais aussi une réflexion. « L’agrivoltaïsme peut paraître séduisant pour allier simultanément production d’énergie et production alimentaire. Mais au bout de mon enquête, j’ai vu aussi qu’il y a des écueils à éviter. »

Un travail qui a séduit le jury de l’association des Amis de Joël Aubert que préside Bernard Jouannaud et qui porte ce prix « pour amener à une plus grande connaissance de la Nouvelle-Aquitaine et de sa ruralité. »

Elsa Teiton avec le président d’honneur, des amis d’Aqui, Roland Cayrol et le président Bernard Jouannaud.

Elsa envisage de s’orienter vers la télévision au travers de différents stages, elle a déjà travaillé pour La Voix du Nord, Lille actu, France bleu Creuse, France 3, France 2 et LCI.

De quoi cultiver encore le sillon territoire de cette future professionnelle de l’information. « Cette appétence pour l’agriculture et les territoires c’est en train de devenir ma force par rapport a beaucoup de mes camarades de promo qui viennent de grandes villes et qui ne comprennent pas forcément les problèmes des agriculteurs. Moi j’ai grandi dans ce milieu. Ça fait partie de mon ADN. » Un profil qui n’aurait certes pas déplu à Joël Aubert.

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