La ville de Pau couronnée pour la mise en lumière du château d’Henri IV.


Ville de Pau

La ville de Pau couronnée pour la mise en lumière du château d'Henri IV.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 02/10/2010 PAR Olivier Darrioumerle

Madame Lignières-Cassouse s’est démarqué d’André Labarrère en créant une cellule culturelle place Royale. « Il y a eu une prise de concience de l’extraordinaire patrimoine de la ville », nous confie-t-on au château de Pau. Si la culture n’est pas réservée aux élites, il faut engager des professionnels pour créer le lien avec le public. Des lieux culturels magiques attendaient de s’exprimer. Il suffisait de les mettre en lumière. Ce fut chose faite avec le projet Lumière.
L’éclairage la nuit est dans l’air du temps. De plus,  très gourmande en énergie, c’était l’occasion de revoir l’éclairage de ville, vieux de trentre ans. Le jury de la LUCI ne s’y est pas trompé. En remettant le second prix à la ville de Pau, il a reconnu les efforts fournis en matière de préservation de l’environnement. La façade et la cour du château de Pau ont été éclairés tout l’été, mais à faible consommation d’énergie.

De l’art ancien avec une présentation moderne

Le regard coquin du vert galand. Sur la façade du château, on pouvait voir défiler l’édit de Nantes ou grimper des arborescences. Quelques gravures aussi de l’exposition « Paris vaut bien une messe » y étaient projetés. Dans la Cour, tous les soirs se jouait un spectacle son et lumière. « La lune avec les dents » a été le grand succès de l’été à Pau. Un scénario se déroulait sur les façades de la cour racontant la vie au château du bon roi Henri.
Paul Mironneau, conservateur en chef du château de Pau, se félicite d’avoir tenu sa mission de promotion de l’art ancien avec une présentation moderne.
« Ce ne sont pas des artistes, bien qu’il y ait une part de créativité dans l’éclairage », nou dit-il, éloignant du même coup l’idée d’exposer de l’art contemporain dans le château de Pau. Un art qui selon lui « attire un public de mordus et  refroidit le grand public ». Mais, malgré le succès sans conteste et la deuxième place d’un concours international, on discute encore place Royale de l’opportunité de reconduire ce projet onéreux en 2011.  

 Olivier Darrioumerle


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