La Nouvelle-Aquitaine échappe au bistouri d’Emmanuel Macron


ll ne serait plus question de redécoupage des quatre plus grandes régions françaises, notamment la Nouvelle-Aquitaine. C’est du moins ce qu’a entendu Carole Delga, présidente d’Occitanie reçue lundi à l’Elysée.

François Carbonnel

Carole Delga, présidente de l'Occitanie, est ressortie de l'Elysée rassurée sur les intentions du Président Macron.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 15/03/2023 PAR Cyrille Pitois

Lundi 13 mars, les présidents des associations d’élus étaient reçus à l’Elysée par Emmanuel Macon pour évoquer la préparation de la prochaine réforme institutionnelle. Début février, différents lieutenants de la Macronie avaient laissé échapper des hypothèses de travail sur le contenu de cette réforme. Entre autres, le redécoupage des quatre plus grandes régions dessinées par François Hollande, huit ans plus tôt : l’Occitanie, les Hauts-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et la Nouvelle-Aquitaine.

De quoi inquiéter les élus des territoires même s’ils avaient peine à croire à la mise en œuvre d’une vaste réorganisation des administrations alors que la précédente est à peine digérée.

Interrogée par nos confrère du Midi Libre, Carole Delga présidente de Régions de France,  a fait état à la sortie de la réunion d’un « échange franc » avec le Président de la République et évoqué « de l’écoute et des réponses pragmatiques ».
Et de préciser qu’au cours des échanges, « il n’a pas été question de
redécouper les régions. Et je ne l’ai pas évoqué, car pour nous, ce n’est pas la priorité. La priorité des présidents de Région, c’est d’être utile aux Français. Et sur la capacité de l’action publique à changer la vie, là, oui, nous sommes favorables à une réforme » poursuit Carole Delga.

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La présidente des Régions se réjouit « d’un processus de travail en commun entre l’Élysée et les associations d’élus, ça c’est nouveau ». Selon Carole Delga, le chef de l’État a entendu certaines des requêtes exprimées : « Nous lui avons signifié que la majorité des collectivités locales n’ont plus de levier fiscal. Pour les Régions, par exemple, la fiscalité ne représente que 5 % de nos recettes. »

Soulagée, Carole Delga semble même convertie à la démarche : « On ne part pas sur une réforme institutionnelle de l’entre-soi, faite par des juristes et des spécialistes, avec des objectifs politiciens. Dans son propos, Emmanuel Macron a indiqué que le problème n’était pas de redécouper les régions, mais de faire en sorte qu’en fonction de leur taille, de leur culture, on propose, pour chacune, des réponses plus efficaces, plus claires, plus lisibles ».

Au menu de la prochaine réforme telle que l’envisage l’Elysée, l’amélioration de l’action publique des collectivités sur des grands sujets comme le pôle éducation-formation, le logement, et les transports.

Reste à savoir pourquoi le pétard mouillé d’un éventuel redécoupage des régions avait été allumé ? Imprudence de déclarations trop hâtives sur un sujet encore en discussion ou ballon-sonde envoyé au microcosme des baronnies régionales pour les déstabiliser ? Alain Rousset, le président de Nouvelle-Aquitaine avait évoqué « un leurre politique en plein débat sur les retraites ».


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