La ministre de la Culture au salon de la BD à Angoulême


Claude-Hélène Yvard

La ministre de la Culture au salon de la BD à Angoulême

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 26/01/2017 PAR Claude-Hélène Yvard

Que serait le festival de la bande dessinée d’Angoulême sans la sacro-sainte visite du ministre de la Culture. Audrey Azoulay n’a pas faill à la tradition ce jeudi. Arrivée vers 11 h 30, elle a débuté son programme par la découverte de l’exposition Herman, à l’espace Franquin. Parmi les quelque 5 000 planches de bandes dessinées produites par le torrent créatif Hermann, depuis cinquante ans, plus de 150 d’entre elles ont été sélectionnées pour l’exposition que le Festival consacre à son président de la 44e édition.  » Ce qui caractérise Hermann en fait, c’est que dès ses débuts, il ne s’engage pas dans une peinture romantique, un peu belle. Il essaie d’être au plus près de l’humanité avec des personnages moins parfaits, plus complexes, » souligne Stéphane Beaujean, un des deux commissaires de l’exposition qui servira de guide à Mme la Ministre. Mais Audrey Azoulay, visiblement ravie, aura un second privilège d’avoir comme second guide, Hermann, lui même. Ce dernier se prête au jeu des commentaires, tout en restant lui même. Celui-ci, à l’issue de la visite de l’exposition a été fait citoyen d’honneur de la ville, par le maire, Xavier Bonnefont.
Dans la cohue de la délégation officielle et des journalistes, on trouve de nombreux élus, de la ville du département, de la Région mais aussi, un peu en retrait,  très discret le grand prix du festival 2017, Cosey, auteur de Jonathan (le Lombard).

La ministre de la culture s'est pris au jeu des dédicaces

Assurer la pérennité du festival

« Je tiens à vous témoigner mon plaisir d’être avec vous », confie à la fin de sa visite Audrey Azoulay dans son discours pour l’inauguration de l’exposition. « Ce Festival est un trésor parmi les festivals ». Sous son impulsion, un médiateur a été nommé il y a onze mois pour dénouer les crises qui minent la Mecque du neuvième art. Pour mémoire, l’an passé,  il y a eu la polémique autour de l’absence de femmes dans la sélection du Grand Prix puis le couac de la cérémonie de clôture. Pour assurer la pérennité de la manifestation, l’idée, suite à un rapport demandé par le ministère, a été lancée de créer une nouvelle structure associative composée d’institutionnels, de financiers, de professionnels et d’acteurs du neuvième art. L’association du FIBD  a déjà annoncé qu’elle ne souhaite pas y participer. « Pour cette édition 2017, un comité de concertation a été organisé. J’espère que ce travail permettra une édition réussie cette année. Il faudra alors qu’il soit poursuivi pour les années à venir, a indiqué la ministre . Les discussions sur la manière de faire se sont poursuivis au cours d’un déjeuner à huis clos, sur la meilleure façon de procéder pour assurer le pérennité de l’événement. 


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