Impossible d’envisager le mois de juillet dans l’Hexagone sans parler du Tour de France. La course cycliste, la plus grande au monde, anime pendant plus de trois semaines tous les territoires, drainant un grand nombre de spectateurs, locaux, voisins, mais aussi étrangers. Parmi les composantes de l’épreuve, la caravane publicitaire est présente depuis 1930 et est toujours très attendue.
Embarquement immédiat sur cet univers parallèle au Tour, sur le char de Logis Hôtels, lors de la 8e étape, samedi 8 juillet entre Libourne et Limoges. Sous ses airs de fête, de convivialité, de légèreté, d’amusement, la caravane obéit à des règles strictes. On ne fait pas ce que l’on veut sur le Tour, comme en témoigne Paul Thiercé, chef caravane pour Logis Hôtels depuis l’arrivée de la marque sur le Tour en 2019. « On dispose tous d’un road book, le livre de route du Tour de France, et l’on étudie nos étapes dès la veille au soir, l’organisation est incroyable, il y a tout un timing à respecter », précise-t-il. « Je suis le chef d’équipe, mon but est de faire en sorte que notre équipe fonctionne au mieux au quotidien, en relation avec ASO, l’organisateur », résume-t-il.
Juste avant le départ, après une intense préparation, et après un moment de convivialité, il reste juste le temps pour l’équipe Logis Hôtels de poser sur le char. Puis chacun prend son poste dans les quatre véhicules. Paul Thiercé, chef caravane, n’est pas sur la photo, retenu par un briefing de dernière minute par l’organisateur.
Cette équipe Logis Hôtels se compose de dix personnes présentes lors de chaque étape dans les quatre véhicules participant au convoi. Derrière Cochonou, la FNSEA et X-Tra, c’est une première voiture surmontée d’un mini-hôtel qui ouvre le convoi de la marque. Elle est suivie de l’élément phare, le char Logis Hôtels.
Fabien est à l’animation micro pour dynamiser les foules et faire la promotion de la marque. Puis deux autres voitures, l’une surmontée d’un garçon de café, l’autre d’un oreiller, complètent le schéma. Ces quatre véhicules roulent en quinconces pour distribuer les goodies des deux côtés de la route, avec dans chacun, une personne dédiée à cette tâche.
Situé en 2ème position du convoi, le char suit la voiture de tête, surmontée d’un mini-hôtel depuis lequel une personne distribue des cadeaux. Les véhicules serpentent au milieu d’une foule omniprésente le long des 200 kilomètres de l’étape entre Libourne et Limoges.
Au total, Logis Hôtels distribue 350 000 étiquettes de bagages, en matières recyclées et 100 % recyclables, en 21 étapes. Et 10 tickets d’or, d’une valeur de 50 euros, par étape. « C’est beaucoup et peu à la fois, quand on sait qu’il y a 12 millions de personnes au bord des routes », précise Paul Thiercé. Chaque jour, ce dernier est sous pression.
Rigueur et convivialité
Ce samedi matin, alors que les coureurs n’ont passé la ligne de départ fictif au cœur de Libourne qu’à 12h30, les caravaniers de Logis Hôtels étaient sur le parking technique dès 8h. Ce dernier abrite les porte-char, de longs semi-remorques qui, d’étape en étape, transportent les chars des différents partenaires. L’équipe Logis Hôtels est ainsi arrivée de son lieu d’hébergement avec ses trois voitures pour préparer le char.
Après un nettoyage des véhicules, et une photo de groupe, l’heure est venue à 8h50 de démarrer le convoi en direction du parking caravane, en retrait du départ fictif. Moment de fête et de légèreté, les 400 à 500 caravaniers du convoi échangent, préparent leur étape, et dansent sous la sono du char Krys, pour une chorégraphie au son de « Freed From Desire' » reprise par tous.
L’ambiance règne au sein de la Caravane du Tour de France avant le départ de l’étape 8 Libourne – Limoges :
Paul Thiercé, lui, est au travail avec le conducteur du char et l’animateur. Il faut identifier les 7 Logis Hôtels présents le long des 200 kilomètres de l’étape, pour assurer leur promotion et s’y arrêter de courtes secondes pendant la journée. « Cela montre que l’on a toute notre place sur le Tour de France, Logis Hôtels c’est le terroir, la ruralité, plus de 2200 hôtels avec un vrai maillage du territoire », insiste-t-il.
La caravane, une grande famille
Le point fait, c’est le grand départ, pour cinq heures de défilé. Le long des routes de Gironde, Dordogne, et Haute-Vienne, la foule est omniprésente, et la ferveur impressionnante. Tous acclament la caravane et sont à l’affût des cadeaux distribués. Jusqu’à la ligne d’arrivée, franchie une heure avant les coureurs.
Le char de Logis Hôtels au milieu de la foule du Tour de France pendant l’étape 8 Libourne – Limoges
Pas de répit pour les caravaniers pendant le parcours. Une pause est tolérée pour chaque marque, de trois à quatre minutes. Tous les véhicules sont arrêtés en même temps pour satisfaire un besoin naturel avant de repartir. La sono est alors coupée, la distribution arrêtée, le temps de remonter la file de la caravane à vive allure pour reprendre sa place.
Le soir, le convoi prolonge sa route jusqu’au nouveau parking où attendent déjà les porte-char. Chacun retourne ensuite à son hôtel, et prépare l’étape du lendemain. « Le Tour de France réunit 4 500 personnes, de l’organisation, aux sportifs, à la presse, aux partenaires… La caravane, c’est 150 à 180 véhicules, 400 à 500 caravaniers, une grande famille », glisse Stefano Pignatelli, chargé de l’organisation de la caravane pour ASO.