L’Université de Pau et des Pays de l’Adour parmi les meilleures de France pour les licences


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L’Université de Pau et des Pays de l'Adour parmi les meilleures de France pour les licences

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 02/09/2014 PAR Jean-Jacques Nicomette

Ce classement effectué par le ministère, s’appuie sur plusieurs constats. « Il reconnait que nous avons une capacité, au niveau de l’enseignement, à rattraper un certain nombre d’étudiants en difficulté » dit Mohamed Amara. Une spécificité dont celui-ci se montre d’autant plus satisfait que l’heure est aux grands regroupements des structures éducatives.  L’UPPA est, estime-t-il,  une université de proximité qui tient toute sa place dans un bassin de vie excentré sur le plan régional, et possédant une dynamique économique et culturelle propre.

Les chiffres, eux, parlent d’eux-mêmes. « 37% de nos étudiants sont des boursiers. Alors que la moyenne nationale est de 25%. Cela signifie que nous parvenons à aider des jeunes qui ont besoin de l’être. Dans le même temps,  nous bénéficions de la reconnaissance de familles de classes moyennes et supérieures qui acceptent de mettre leurs enfants chez nous, alors qu’elles pourraient les envoyer ailleurs. »

Le contrat avec l’Etat à renégocierLa bonne note attribuée à l’UPPA n’est pas le seul sujet du jour. L’université va en effet renégocier le contrat qu’elle a avec l’Etat, pour la période 2016-202 . Ces discussions concerneront en particulier la structuration de son enseignement, ou encore ses stratégies de recherche. Pour ne citer que deux chapitres parmi d’autres.

L’affaire est d’importance : sur un budget de 115 millions d’euros, les aides de l’Etat se montent à 85 millions. Qui plus est, cela soulève le débat des relations engagées avec le pôle universitaire bordelais.  Avec l’incertitude des liens qui, compte tenu des nouveaux découpages régionaux, pourraient être noués par la suite avec les universités de La Rochelle, Poitiers et Limoges. « Sur le plan aquitain, nous avons proposé de mettre en place un comité réunissant l’ensemble des établissements afin de coordonner l’offre de formation, la recherche et lancer certaines opérations ».

Le nouveau logo de l'UPPA

Un Eurocampus pour être plus visibleUn autre projet de taille consiste à créer un Eurocampus réunissant plusieurs universités espagnoles (Saragosse, Pays Basque, Navarre), l’UPPA, et le pôle bordelais. Depuis plusieurs années, des coopérations étroites sont en effet déjà nouées par l’université de Pays et des Pays de l’Adour avec ses voisines ibériques pour aboutir sur des doubles diplômes, des cotutelles de thèses etc. Mais la demande est forte, tant du ministère que des instances de Bruxelles, pour donner une « visibilité européenne » à ces accords de terrain. « Il nous faut donc aller plus loin et faire une proposition qui mette en valeur ces initiatives ».

Des partenariats jusqu’au MexiqueCela étant, le savoir-faire acquis par l’UPPA en matière de coopération internationale dépasse de loin les limites du vieux continent. Des liens noués avec l’Argentine ont par exemple permis  de développer un projet de coopération en sciences humaines et social, en partenariat avec le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques. De même, une formation consacrée à la gestion des déchets va être menée avec l’université mexicaine de Morelos, en liaison avec le Syndicat mixte de traitement des déchets créé en Béarn.

 Autant d’initiatives où l’Université de Pau et des Pays de l’Adour a largement recours aux technologies du numérique qui, avec la formation à distance, montent chez elle en puissance.

Innovation, recherche et chantiersParmi les autres nouveautés, on notera enfin le lancement d’une chaire Optima consacrée à l’innovation managériale locale, mais aussi la participation de l’UPPA à des projets de recherche et projets industriels consacrés au stockage souterrain du CO2, à celui de l’énergie, et à la géothermie.

Une formation en génie pétrolier, organisée avec Total et le gouvernement de Côte d’Ivoire, sera de même créée. Tandis qu’un laboratoire réunissant l’équipe de physique et chimie des polymères de l’IPREM et la société Urgo travaillera sur des produits innovants destinés au marché des adhésifs médicaux.

Tout cela, alors que divers chantiers doivent être lancés, ou vont bon train. Qu’il s’agisse par exemple à Pau du pôle de recherche en droit économie et gestion, ou encore de l’extension de l’institut spécialisé dans la recherche sur les matériaux (IPREM 2). Bayonne accueillant pour sa part un Institut des études transfrontalières européennes et internationales du Pays Basque.

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