L’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) voit le bout du tunnel


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L'Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA) voit le bout du tunnel

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 16/02/2012 PAR Olivier Darrioumerle

Le 31 janvier, Martine Lignières-Cassou, député-maire de Pau, rappelait à ses obligations le ministre de de l’enseignement supérieur et de la recherche, Laurent Wauquiez qui annonça un complément de dotation à certaines universités dont l’UPPA qui épongeait alors 0,4 millions d’euros. Mais il restait toujours 1,6 millions à trouver. Il aura fallu un mois de bras de fer pour que le budget de l’université sorte de la zone rouge. Suite à la visite d’un comité des pairs, et de l’inspecteur général M.Dizambourg, l’Etat a confirmé que certains dossiers avaient été sous dotés.

« C’est bien de vouloir professionnaliser les universités, mais il faudrait que l’Etat ait une attitude un peu professionnelle », lance Jacques Mercadier, directeur de l’école d’ingénieur ENSGTI officiellement candidat à la présidence de l’UPPA. « Il aura fallu attendre le 15 février pour connaître la dotation de l’Etat. On nous incite à nous rapprocher d’un modèle privé pour gérer l’université, mais je voudrais savoir combien d’entreprises fonctionnent comme ça ? », a-t-il demandé au représentant du recteur en tant que membre du Conseil d’administration.

Un déficit de 0,5 millions d’euros pour le prochain président de l’UPPA
Il ne manque plus que 0,5 millions d’euros à l’UPPA. Jacques Mercadier se félicite que le prochain président, élu le 12 avril, puisse hériter d’une situation presque bonne : «  ça ne compense pas la totalité, mais on retrouve un financement meilleur. Le nouveau président ne sera pas dans l’urgence de faire des économies. »Le nouveau président aura donc le temps de trouver les mesures pour réaliser les économies nécessaires.

Sans parler du gel de certains postes, le fonctionnement de l’université sera mis en question. Jacques Mercadier assure vouloir travailler à une meilleure gestion. « Il faut regarder de manière précise le volume des heures complémentaires sans porter atteinte à l’offre de formation, ainsi que le référentiel mis en place pour les chercheurs. Et puis faire des économies structurelles, sur la facture énergétique par exemple. »

photo : Aqui.fr

Olivier Darrioumerle

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