L’APESA garde un temps d’avance en matière de transition énergétique


Aqui.fr et APESA

L'APESA garde un temps d'avance en matière de transition énergétique

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 16/06/2014 PAR Solène MÉRIC

Fondée en 1995, l’Apesa, qui a plusieurs sites en Aquitaine, et principalement dans les Pyrénées-Atlantiques, compte désormais une équipe 38 salariés répartie en 4 pôles au service des entreprises et territoires voulant intégrer dans leur fonctionnement et économie, les enjeux et valeurs du développement durable. Et comme le développement durable est transversal et multi-facette, l’APESA propose tout autant des solutions de formation et d’accompagnement sur la réglementation environnementale ou le management «durable» des organisations que des solutions techniques concrètes sur le recyclage des déchets ou la valorisation énergétique des biomasses via la méthanisation.

Accueil de doctorants et publications scientifiquesDes solutions élaborées par le pôle Technologies de l’APESA grâce notamment aux expérimentations et tests pouvant être menés sur son plateau technique de Lescar. En 2013, elle a ajouté aux missions de ce pôle, la rédaction d’un guide méthodologique national sur la méthanisation pour l’ADEME, ou encore le suivi des premières installations françaises autorisant la réinjection de bio méthane dans le réseau de gaz et non uniquement pour la production de chaleur. 2013 marque également pour le Pôle technologie, le début d’expérimentations nouvelles autour des microalgues et du traitement de l’eau, précise le Directeur. 

Mais, au delà de ce pôle Technologies de haut niveau, l’APESA, depuis sa fusion avec Estia Innovation en 2012, oriente une partie de son activité vers la recherche et le développement. Au-delà de son expertise méthodologique innovante en analyse de cycle de vie (ie analyse des impacts environnementaux d’un produit, d’un service, d’une entreprise ou d’un procédé spécifique), l’APESA co-construit et participe à plusieurs projets de recherche. Deux doctorants sont déjà passés entre ses murs, une troisième y est actuellement accueillie. L’accueil de doctorants et les publications scientifiques ont vocation à se multiplier dans les années à venir, précise l’équipe.

L’objectif est d’affiner une double expertise tant sur les matériaux (éco-emballage notamment) que sur les technologies et outils d’analyse des cycles de vie. Un projet a par exemple été lancé en 2013, en partenariat avec l’Agence de l’eau Adour Garonne, META-IT et l’association « Du flocon à la vague ». Baptisé H2O, ce projet de R&D vise à développer un outils de mesure de l’impact d’une organisation sur la ressource en eau, en intégrant l’aspect territorial, explique Cyril Baldacchino, responsable du pôle Innovation.

Une partie des membres du Conseil d'administration et des équipes de l'association

Volonté permanente d’innover
Mais au delà, du pôle Innovation, la volonté de faire le lien entre acteurs du territoire et recherche est également présente dans l’activité «Animation» de l’APESA. Si celle-ci à pour vocation le partage d’informations, l’animation de réseaux scientifiques et techniques, ou encore la mise en place de méthodologies d’animations territoriales, l’équipe de l’APESA souhaiterait aller plus avant.  C’est notamment le cas sur « l’étude des dynamiques de l’appropriation sociétale » d’une thématique donnée, ici, l’économie circulaire. Et pour ce faire, «pourquoi pas une thèse?» se plaît à interroger Magali Silva, la responsable du pôle. Réponse sans doute au cours de l’année. Des contacts avec Bordeaux 3 ont d’ores et déjà été pris, précise Benoît de Guillebon. 

Pour Didier Anglerot, le Président de la structure, un centre technique tel que l’APESA, est à sa place quand il choisit de développer la dimension «recherche» au sein de ses missions. Selon lui, «il permet ainsi de faire le lien entre l’université et l’industrie, qu’on a par ailleurs beaucoup de mal à faire». Pour son directeur c’est aussi la preuve de la volonté permanente d’innover de l’APESA, et ainsi sa capacité de proposer des outils qui ont « un temps d’avance » en matière de transition énergétique. Une forme aussi de compétitivité pour l’APESA, qui bien qu’à statut associatif tient 70% de son budget de prestations fournies  à des clients privés.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! SOCIÉTÉ > Nos derniers articles